Tristan Vautier - Un retour en IndyCar est possible
Motorsport.com a rencontré le pilote français Tristan Vautier dans le paddock du Honda Indy de Toronto vendredi. L’ancien pilote d'IndyCar est encore une figure populaire en Amérique du Nord.
Photo de: AKKA-ASP
R.F., Toronto - Tristan Vautier a été sacré champion des séries Star Mazda en 2011 et Indy Lights en 2012 avant de courir en IndyCar en 2013 et 2015.
Cette saison, Vautier est retourné courir en Europe, en série Blancpain GT où il pilote une Mercedes-AMG GT3. “Ma carrière va plutôt pas mal. Je cours en série Blancpain, une série exceptionnelle, dans un bon team, AKKA ASP et Mercedes AMG qui supporte bien l’équipe,” raconte Vautier à Motorsport.com tout en saluant constamment des amis de la série IndyCar.
“Avec Felix Rosenqvist comme coéquipier, on a été rapides depuis le début de la saison. On a connu quelques petits bugs qui ont fait qu’on n’a pas récolté les résultats qu’on aurait mérités. Lors des trois premières courses Sprint, on a fait deux fois un top 10, ce qui n’est pas ridicule. Lors de la première course, on roulait même en troisième place quand on a eu un problème d’essence à la fin.”
“On est concentré sur les 24 Heures de Spa qui comptent pour le championnat d’endurance. On a une voiture supportée par Mercedes AMG avec Felix et Renger Van der Zande et moi-même. On a de bonnes chances de bien figurer. C’est LA grosse course, et je suis très content de courir là bas. C’est l’Indy 500 de la série. Le niveau de compétition de l’IndyCar ne me manque pas, par contre, piloter sur des circuits urbains comme ici [à Toronto] me manque un peu.”
Un retour en Amérique ?
Il ajoute que bien des gens se méprennent sur la qualité de la série Blancpain. “Beaucoup de gens ne se rendent pas compte du niveau de compétitivité de la série Blancpain. Il y a bien des gens qui mélangent ça avec le WEC. Blancpain, c’est le championnat qui remplace le FIA GT. On a environ 60 voitures au départ de chaque meeting, et le top 20 est couvert en une seconde. C’est très serré et compétitif. Les usines soutiennent les écuries, et plusieurs pilotes ont couru en F1, ont été très proches de la F1, ou ont couru en IndyCar comme moi. Le niveau de pilotage est très élevé. Moi, ce que j’aime, c’est la compétition et là, je suis servi !” nous explique-t-il.
Cherche-t-il à revenir courir en IndyCar ? “Oui, j’aimerais bien revenir en IndyCar. Les portes ne sont pas toutes fermées. On verra pour l’an prochain. J’ai encore des espoirs, mais pour le moment je suis très concentré sur l’Europe. On a une belle carte à jouer,” répond-il.
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