Will Power croit plus que jamais au titre
Champion IndyCar en 2014, Will Power a ajouté une nouvelle victoire à son palmarès dans les rues de Toronto, avec un petit coup de pouce du destin.
Photo de: IndyCar Series
L'Australien était déjà dans la voie des stands lorsque Josef Newgarden a percuté le mur, créant ainsi la quatrième neutralisation de la journée. Le règlement veut que les stands se ferment au moment du drapeau jaune, mais Power étant déjà dans la pitlane, il a pu terminer son arrêt alors que Scott Dixon et Simon Pagenaud ont dû attendre l'ouverture des stands pour s'y engouffrer.
Au final, la voiture n°12 était en deuxième position au restart, alors que ses opposants repartaient en 13e et 14e places. Un coup de chance initié dès le premier arrêt, où le Team Penske a décidé de s'arrêter plus tôt que prévu.
"Il y a toujours un risque à rester en piste. On pouvait s'arrêter deux tours plus tard [au premier relais], mais on a décidé de s'arrêter au même tour que Dixon. Ça nous a enlevé une chance de les dépasser. Mais au final, ça a fonctionné pour nous au dernier arrêt. L'équipe m'a appelé aux stands à un moment parfait, et j'étais si content de voir les lumières jaunes sur mon volant. C'est assez rare d'attraper un drapeau jaune comme ça", déclarait le vainqueur du jour.
Le pilote Penske a aussi compati avec Scott Dixon, qui a dominé l'épreuve, avant d'être piégé par le drapeau jaune. La voiture n°12 s'est très souvent retrouvée dans cette situation par le passé.
"C'est frustrant. Je suis celui qui demande à ce qu'on laisse les stands ouverts sous drapeau jaune, pour que les gens qui font du bon travail, comme Dixon, n'écopent pas d'une sorte de drive-through. Ça m'est arrivé tellement de fois, je pense que j'aurais pu gagner dix courses de plus dans ma carrière."
Objectif titre
À cinq courses de la fin du championnat (quatre plus la fin de l'épreuve du Texas), Will Power est revenu à 47 points de son équipier Simon Pagenaud, toujours aux commandes. Et l'Australien, qui a raté la première course à St. Petersburg, croit dur comme fer en ses chances.
"Il reste cinq courses, sur des circuits qui me conviennent. Si on réduit l'écart avant Sonoma, on peut remporter ce titre, absolument. Tant que c'est mathématiquement possible, il faut y croire. Scott Dixon est l'exemple type de cela. Il y a quelques jours, il me disait qu'il était une fois à 90 points de la tête à six courses du but, et il l'a emporté."
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