Norris s'attend à voir de plus en plus de gamers rouler sur circuit
Lando Norris pense que certains pilotes d'eSport ont les capacités de pilotage nécessaires pour transférer leur talent en piste.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
Pour un pilote de Formule 1, un simulateur est un outil professionnel destiné à développer la monoplace d'une équipe. Mais de plus en plus, les plus jeunes d'entre eux s'entraînent sur des jeux vidéo et participent activement à des compétitions virtuelles, à l'image de Lando Norris et Max Verstappen. Le premier cité disait d'ailleurs avoir découvert le pilotage de son rival lors de courses en ligne, et avoue une passion pour les jeux vidéo remontant à sa plus tendre enfance.
"Dans mes plus vieux souvenirs, je devais avoir quatre ans et mon père avait Gran Turismo 3 sur la PlayStation 2, et c'était la première fois que j'ai commencé à jouer à un jeu de course, et à un jeu en général", se remémore Norris, qui a également découvert les capacités de son équipier chez McLaren, Carlos Sainz, dans un simulateur.
"C'est la première fois que nous avons commencé à nous affronter au volant. Je suis le plus rapide, évidemment, ça ne fait aucun doute", s'amuse le Britannique. "Mais si je n'avais pas [en face] quelqu'un comme Carlos, quelqu'un qui est bon dans le simulateur, ce ne serait pas positif pour moi ni pour l'équipe. Beaucoup de choses faites dans le simulateur sont corrélées à la réalité, car vous êtes capable de trouver les endroits où vous n'êtes pas aussi fort et de travailler dessus avant même de rouler sur la piste."
Norris est lui-même ambassadeur pour McLaren Shadow, l'entité virtuelle de son équipe, et s'implique beaucoup dans ce miroir virtuel de la F1. La structure organise le McLaren Shadow Project, une compétition qui a été remportée par Igor Fraga l'année dernière. Ce dernier a décidé de se lancer par la suite dans une carrière sur piste en Formula Regional European Championship. Selon Norris, ce n'est que le début d'un transfert massif de pilotes entre l'eSport et les circuits.
"La quantité de personnes qui se sont inscrites l'année dernière était assez folle, et ça ne fait que grandir d'année en année", analyse le pilote de 19 ans. "Il y a beaucoup de gens dans le monde qui sont de très bons pilotes, et de nos jours, on a souvent des pilotes qui peuvent passer d'un simulateur à une voiture et montrer que les compétences sont bien corrélées. Des gens comme Rudy [Van Buren] ou Igor ont montré qu'ils pouvaient faire ce genre de choses, et je pense qu'il y a beaucoup plus de gens qui ont une chance de gagner et d'aller peut-être piloter une vraie voiture."
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