Test - F1 2017 : Le jeu de course de l'année ?

Malgré une année particulièrement riche en jeux de course, avec la sortie à venir de Project CARS 2, de GT Sport et de Forza 7, F1 2017 a frappé un grand coup.

F1 2017

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Les tests des rédacteurs Motorsport.com sur les dernières sorties en jeux vidéo de sports mécaniques.

Le jeu officiel du Championnat du monde de Formule 1 est déjà la neuvième mouture de Codemasters, qui a récupéré les droits à partir de 2009. Si vous avez joué à F1 2016, la version 2017 ne vous dépaysera pas, une fois arrivé dans les menus.

Mais si la base est identique, on peut déjà observer plusieurs changements apportés par les britanniques, au niveau des modes de jeu. Outre les traditionnels modes carrière, Grand Prix et multijoueur, les modes championnats et épreuve ont particulièrement attiré notre attention.

Dans le premier, vous pourrez donc participer à un championnat 2017, mais également à tout une flopée de championnats différents, à débloquer ! Un principe qui rappelle un peu ce qui se faisait sur GTR2, sur PC. Il sera donc possible de jouer un championnat avec format à deux courses, un championnat uniquement en Europe, uniquement des courses sprint, uniquement des courses longues, uniquement des voitures historiques particulières... Une vingtaine de championnats seront disponibles, de quoi viser de longues heures de jeu !

Le mode épreuve vous permettra lui de jouer toutes les semaines un scénario différent, avec au final un grand classement sur internet. L'occasion de se mettre sur un pied d'égalité avec ses amis et de voir qui est le meilleur dans des conditions données !

Un mode carrière plus complet

Ce qui intéresse évidemment majoritairement les joueurs des jeux officiels de la Formule 1, c'est le mode carrière. Celui de F1 2017 reprend les grandes lignes de ses prédécesseurs, mais avec quelques ajouts, dont le fameux "arbre de développement", longuement mis en avant tout au long des teasers du jeu.

Dans la pratique, s'il se révèle un peu immense au premier regard, il permet d'adapter la voiture à ses forces, puisque les monoplaces sont rangées selon leur performance globale, mais aussi selon leurs atouts dans quatre domaines séparés. Par exemple, en début de carrière, la McLaren sera loin des autres en termes de moteur, mais disposera de l'un des meilleurs châssis, ce qui lui permettra de bonnes performances sur des tracés comme Monaco.

Il faudra choisir habilement les améliorations à apporter à la voiture, celles-ci pouvant parfois se louper, c'est le moment où vous croiserez votre ingénieur dépité, qui aura la charge de vous annoncer la mauvaise nouvelle... et de vous demander de dépenser de nouveau ces points de développement durement gagnés pour relancer le développement !

Management des pièces moteur

Une fois le week-end de course débuté, vous pourrez, comme dans le 2016, effectuer des programmes d'essais, qui seront cette fois au nombre de cinq. Aux trois de l'an dernier (reconnaissance, gestion des pneus et sprinter) s'ajoutent les programmes d'économie de carburant et de stratégie de course. Ce dernier est très intéressant puisque le jeu va calculer, sur base de cinq tours effectués, la meilleure stratégie selon votre gestion des pneus et du carburant. Attention toutefois, ces programmes usent votre moteur et votre boîte, les pénalités sur la grille arrivent vite !

Les épreuves historiques viennent ainsi se greffer au mode carrière, et sont ensuite jouables dans le mode championnats une fois que vous les débloquez tout au long des saisons de votre avatar virtuel.

Pas de la simu, mais très loin d'être de l'arcade

Intéressons-nous maintenant au comportement des voitures, et à l'immersion en jeu. La première chose qui frappe, quand on prend le volant d'une monoplace 2017, c'est le grip ! Oubliez tous vos réflexes de F1 2016, ici il faudra se préparer à passer Pouhon en soulageant à peine, ou à entrer à fond dans Copse en réglage de qualifications !

Au volant, le retour de force est lui aussi amélioré, les bosses se sentant un peu mieux, et le retour général étant plus précis. Quelques petits ajouts font leur apparition au niveau de la gestion des arrêts au stand, avec le limiteur de vitesse, qu'il faudra activer et désactiver avant et après la pitlane, et un système de redémarrage après l'arrêt, qui fera appel à vos réflexes pour réduire au maximum le temps de l'arrêt.

Globalement, même si l'on ne se trouve pas au niveau d'une simulation pointue comme rFactor 2 ou iRacing (mais ce n'est pas du tout ce qu'on attend du jeu officiel de la F1), le pilotage est suffisamment exigeant, et on se sentira usé mentalement au bout d'une course passée à tenter de trouver l'ouverture sur une autre monoplace, ce qui est finalement ce qu'on demande d'un jeu, de l'immersion !

Les IA se comportent de manière un peu plus rugueuse que sur F1 2016, même si on peut légèrement regretter qu'elles ne se décalent pas pour protéger leur position avant les zones de freinage. Cela peut vous faire penser que les dépassements sont faciles, mais c'est sans compter sur le fait qu'un Daniil Kvyat va tout faire pour résister, même s'il faut aller au contact ! On n'est pas encore au niveau des IA de Grand Prix 4, mais ce sont les meilleures réalisées par Codemasters.

Écrivez l'Histoire !

Terminons maintenant par l'arrivée probablement la plus attendue de cet opus, les voitures historiques. Présentes au nombres de 12 (11 d'office et la McLaren MP4/4 en DLC), elles couvrent une période allant de 1988 à 2010 et permettent de bien cerner les différences entre les époques.

En termes de pilotage et de son (mamma mia le V12 !), l'expérience est tout à fait concluante, on ne peut que trouver dommage de voir l'absence de pilotes officiels, alors qu'ils étaient là dans la version 2013. Cela rend personnellement plus difficile l'immersion dans ce mode de jeu, quand on ne sait finalement pas contre qui on court.

McLaren MP4-23

Le système de classes permet de se retrouver contre des voitures d'un niveau similaire, ce qui n'est pas mauvais du tout, puisqu'on se doute bien que contre la Ferrari F2004, la McLaren MP4/6 ne pouvait pas lutter ! Bon ajout en tout cas que ces voitures historiques, et un autre moyen d'ajouter de la durée de vie au jeu.

Globalement, F1 2017 est clairement le meilleur opus de Codemasters, et on va même prendre le risque de dire que ça sera le meilleur jeu de course de l'année ! Et si ça ne l'est pas, eh bien nous avons alors hâte de jouer aux autres...

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