24 Heures du Mans - Regarder le travail abattu par Nissan plus que le résultat

La Nissan GT-R LM Nismo et la #42 Strakka Racing Dome Strakka S103 - Nissan : Nick Leventis, Danny Watts, Jonny Kane

Photo de: Daniel James Smith

La Nissan GT-R LM NISMO
La Nissan GT-R LMP1
La Nissan GT-R LM NISMO
La Nissan GT-R LMP1
La Nissan GT-R LM NISMO
La Nissan GT-R LM NISMO
La Nissan GT-R LM NISMO
La Nissan GT-R LM NISMO
Olivier Pla teste la Nissan GT-R LM NISMO
Nissan GT-R LM Nismo en test
Nissan GT-R LM Nismo
Nissan GT-R LM Nismo : photoshoot
Ingénieurs de la Nissan GT-R LM NISMO

G.N., Londres - Jann Mardenborough est un pur produit Nissan. Le Britannique est fidèle à la marque japonaise depuis sa promotion au rang de pilote de course, après avoir été le premier lauréat de la GT Academy; ce concours organisé sur jeu vidéo permettant au meilleur d'entre tous de devenir pilote de course professionnel.

Désormais expérimenté et hautement estimé dans plusieurs disciplines, Mardenborough a acquis de la bouteille en monoplace (GP3), GT (avec Nissan), et se lance maintenant dans le grand bain du LMP1 avec le proto GT-R LM Nismo. Une auto peu conventionnelle, qui roulera pour la première fois au Mans cette année, et avec laquelle il est difficile d'énoncer des objectifs, selon le propre aveu du jeune pilote.

Tranchant avec le discours des communicants de Nissan, qui estiment "blessant" le fait que soit simplement posée la question de savoir si Nissan arrivera à boucler l'arrivée devant les LMP2 au Mans (voire à boucler la course tout court), Mardenborough demeure réaliste et s'avance bien moins que le service relations presses.

 

Nous ne savons pas encore si nous sommes devant LMP2 ou avec les LMP1

Jann Mardenborough, pilote Nissan GT-R LM Nismo

"C’est difficile à dire! Nous découvrirons bientôt en essais [manceaux] où nous nous situons", explique-t-il à Motorsport.com. "Tous les pilotes de l’écurie veulent gagner, tout comme l’équipe. De façon réaliste, je pense que ce serait une réussite de finir la course avec trois voitures en bonne condition, mais dire où nous nous situons, -devant les P2 ou mélangés aux P1-, nous ne le savons pas encore", admet-il prudemment. "Par exemple l’an dernier, les P2 ont fini 5e du général, donc si on finit la course, c’est déjà un bon résultat".

 

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PHOTOSLa Nissan GT-R LM Nismo en images

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Une aventure personnelle

Jann Mardenborough a été impliqué dans le développement de l'auto et fait partie des premiers premiers pilotes à avoir rejoint le projet LMP1. Pour le jeune britannique, la question n'est donc pas seulement de savoir dans quelle position Nissan sera à l'arrivée, mais plutôt comment la marque y parvient.

"Pour moi, c’est différent, parce qu’en faisant partie du développement de la voiture, on assiste à sa progression, et nous comprenons bien que finir la course serait une réussite incroyable, sans même parler de trophées", annonce-t-il, rationnel. "Je pense qu’il ne faut pas regarder seulement le résultat, car on ne voit pas tout le travail qui a été abattu pour parvenir à ce résultat. Je ne me concentrerais pas sur le résultat final".

 

Regarder le travail abattu plus que le résultat

Jann Mardenborough avant les 24 Heures du Mans

L'emploi du temps récent de Mardenborough a fortement gravité autour des préparatifs et des journées de tests. C'est depuis la fin de l'année dernière, vers le moins de novembre, que le rythme a vraiment décollé.

"Nous avons fait des essais sur le Circuit des Amériques en novembre. En janvier, sur le Circuit des Amériques de nouveau. Par la suite, il s’agissait d’être en mesure de se réunir à nouveau quelques fois. Nous sommes allés à Indianapolis pour voir la voiture, mouler le baquet et être à l’usine avec les gars. J’en fais donc bien partie depuis longtemps, même si pas autant qu’Olivier [Pla], Harry [Tincknell] ou Michael Krumm, par exemple, car Michael a été impliqué dès le début parce que son programme lui permet de le faire. Avec mon programme, les essais hivernaux GP3, il y avait des clashs".

Mentalement comme physiquement, le jeune homme est donc prêt, et le tragique accident du Nürburgring, sur lequel un spectateur a trouvé la mort après une sortie de piste, est présent dans l'esprit mais contrôlé.

"Vous savez, si dans la voiture, on est en difficulté physiquement, c’est qu’on ne doit pas y être! Pour la forme à la fin, ça dépend d’à quel point le tarmac sera bon. Nous verrons. [Le Nürburgring] Je trouve ça difficile d’en parler, mais reprendre le volant n’est pas un problème".

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