Alex Lynn en pole pour ses débuts au Mans

Auteur d'un tour en 3'25"352, Alex Lynn s'est emparé du record LMP2 du Circuit de la Sarthe en s'offrant par la même occasion la pole position des 24 Heures du Mans. Une belle reconversion pour un pilote qui est passé près de la Formule 1.

#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn

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Rainier Ehrhardt

#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
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#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
Podium LMP2 : les vainqueurs Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn, G-Drive Racing
#43 BMW Team Schnitzer, BMW M6 GT3: Alexander Lynn, Antonio Felix Da Costa, Timo Scheider, Augusto Farfus
#43 BMW Team Schnitzer, BMW M6 GT3: Alexander Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
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#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Alex Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson: Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson : Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson : Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn
#26 G-Drive Racing Oreca 07 Gibson : Roman Rusinov, Pierre Thiriet, Alex Lynn

Alex, vous avez connu une bonne transition vers l'Endurance, n'est-ce pas ? Votre saison de WEC a commencé par une cinquième place à Silverstone et une victoire à Spa, dans l'ORECA #26 engagée par G-Drive Racing, que vous partagez avec Roman Rusinov et Pierre Thiriet.

Oui, c'est une saison très appréciable jusqu'à présent. Le WEC a très bien commencé, sans oublier Sebring au début de la saison. J'ai aussi fait ma première aux 24 Heures du Nürburgring, c'est très cool. Je prends beaucoup de plaisir et j'espère rencontrer de nombreux succès.

Les 24 Heures du Nürburgring vous ont-elles aidé à préparer Le Mans ?

C'est clair. Je suis vraiment content d'avoir fait le Nürburgring avant Le Mans. Les deux sont très importants, mais je pense vraiment que l'expérience du Nürburgring m'aidera ce week-end, ne serait-ce qu'en matière de sommeil, d'hydratation, de nutrition, on commence à apprendre ce qu'on aime et ce qu'on n'aime pas.

Quelle est votre stratégie au niveau du sommeil ?

Personnellement, je pense qu'il vaut mieux ne pas trop dormir pendant la course. Je ne veux pas paraître ennuyeux, mais le corps suit un cycle de sommeil, avec du sommeil profond et du sommeil léger, en l'espace d'une heure et demie. Si l'on dort trop, cela risque d'être un sommeil très profond et on se sent fatigué. Mais c'est cool, c'est vraiment un très beau défi.

Comment gérez-vous le trafic ?

Ce n'est pas si mal ! C'est quelque chose à quoi on s'habitue en apprenant. Alors que la course devient plus importante, on commence à prendre plus de risques, et l'intensité croît. Je pense que c'est le principal.

Pensez-vous que cela aide que les LMP2 soient plus rapides maintenant ?

Bien sûr. Je pense vraiment que c'est un grand pas en avant. La voiture est fantastique à piloter. Quant à la gestion du trafic, elle est plus simple sur un circuit comme ça.

Et il semble qu'ORECA ait l'avantage sur les autres constructeurs de LMP2...

ORECA a construit une voiture fantastique. Dès mon premier tour dans la voiture, j'ai senti que c'était une voiture très impressionnante. De ce côté-là, ils ont fait du travail impressionnant. C'est un honneur pour moi d'en piloter une ici.

Y a-t-il des inquiétudes quant aux températures et à leur impact sur les pneus ?

Il y a toujours une inquiétude, mais... En fait, j'ai été agréablement surpris, jusqu'à présent, vu à quel point il fait chaud. Je pense que les pneus ont très bien travaillé. Dunlop a très vite progressé au fil de la saison en apportant de nouveaux composés, de nouvelles constructions ; ils ont réagi très vite. De ce côté-là, je suis extrêmement impressionné. C'est toujours une inquiétude avec les températures que nous avons ici, mais les pneus s'en sortent très bien.

Mais il devrait faire plus chaud pour la course.

Il va faire chaud en course, c'est clair. Ce sera peut-être le Le Mans le plus chaud depuis 2007. Ce sera un grand défi pour tout le monde : les pilotes, les voitures, les pneus, les membres des équipes. Cela rendra un résultat d'autant plus appréciable.

En tout cas, c'est bien parti, puisque vous avez signé la pole position LMP2 en 3'25"352.

Pourtant, nous n'avons fait aucun compromis. En fait, je dirais que nous étions à la limite de tout sacrifier dans l'optique du rythme de course. Nous n'avons vraiment pas utilisé beaucoup de trains de pneus, nous faisions toujours des longs relais, nous avons juste tenté un tour de qualification en début de Q3 et n'en avons même pas fait en Q2. Heureusement, c'est tout ce dont nous avions besoin.

C'était un tour clair. J'ai pris une belle aspiration. C'est marrant quand un bon tour se confirme. Je suis passé dans les virages Porsche et je voyais sur mon écran que c'était un très bon tour. Puis quand on arrive dans la chicane Ford, on se dit qu'il ne faut pas tout gâcher. Quand j'ai vu le chrono, j'étais content. Je suis vraiment fier, pour être honnête. C'est mon premier Le Mans et je suis en pole position, je n'aurais pas pu rêver mieux.

Qui sont vos principaux rivaux pour la course ?

Je dirais qu'il s'agit de l'Alpine #36 (Dumas-Menezes-Rao), la #38 Jackie Chan et la Rebellion #31 (Tung-Laurent-Jarvis) et la Rebellion #31 (Prost-Canal-Senna). Pour moi, ce sont les trois voitures qui représenteront la plus grande concurrence.

Que pensez-vous de l'ambiance au Mans ? Le Pesage a dû être une expérience intéressante...

Surtout pour une course avec de telles traditions. Je viens au Mans depuis que je suis tout petit, avec mon père...

Vraiment ? Quand êtes-vous venu pour la première fois ?

Mon premier Le Mans, c'était 2001. Nous voilà en 2017, j'ai 23 ans.

Vous deviez mourir d'envie de courir ici.

Depuis longtemps ! C'est sûrement ma dixième fois aux 24 Heures... mais la première en tant que pilote !

 

 

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