Alpine au Mans : "Les gens sont derrière la marque"
La marque française bénéficie toujours d'un réel engouement et d'une grande affection du public.
Photo de: Nikolaz Godet / Motorsport.com
B.D., Le Mans - Aligné sur l’une des deux Alpine au départ en LMP2 - une première depuis le retour de la marque en 2013 -, Nelson Panciatici a une nouvelle fois pu mesurer l’engouement qui entoure l’équipe française et ses deux voitures à la robe bleue.
"C’est comme chaque année depuis 2013", confie le pilote français à Motorsport.com. "Les gens sont derrière la marque, et de plus en plus. Je pense qu’ils ont vraiment hâte que la voiture [de série] sorte, et ils nous soutiennent vraiment chaque année. C’est agréable, pour toute l’équipe c’est un plus. Ça ne me surprend plus trop, mais au début j’étais surpris de voir tous ces gens."
Les premiers essais débuteront au Mans cet après-midi, et ils constitueront avant tout des séances de travail cruciales en vue de la course. Le défi sera rendu plus compliqué encore par les prévisions météo peu optimistes.
"L’objectif va être de rouler sur le sec, si on a un moment de sec, pour essayer de continuer à régler la voiture", précise Panciatici. "Si on a une grande fenêtre de sec, on va essayer de voir l’endurance des pneus et essayer de faire un point correct. Mais il va falloir essayer d’être au bon moment sur la piste."
Le plaisir d’avoir un cockpit fermé
Cette année, Alpine utilise un nouveau châssis baptisé A460 - en réalité une ORECA 05 - avec un moteur Nissan. Pour les pilotes, la première différence est venue du fait de disposer désormais d’un prototype fermé. Une bonne chose à plus d’un titre selon Panciatici.
"Elle est beaucoup plus agréable à piloter car on a beaucoup moins de turbulences quand on est derrière des voitures", révèle-t-il. "La tête à l’air derrière des voitures, on a des turbulences, on prend des bouts de gomme. Je ne dirai peut-être pas ça quand il fera 40°C à Austin ! Mais aujourd’hui au Mans c’est plus agréable."
"Dans l’ensemble je préfère cette voiture, c’est plus rapide. Ça change, [la visibilité] mais ça ne m’a pas perturbé. Ça fait bizarre dans les premiers tours, car il y a les montants, mais après on s’habitue. Et pour la sécurité, c’est beaucoup mieux. Avant, il suffisait que quelqu’un perde un bout de capot ou quoi que ce soit, un bout d’aileron, et on n’était pas protégé. Là on se sent protégé."
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires