Dans la peau d'un pilote : la préparation physique pour Le Mans

Tristan Gommendy prend cette année son 8e départ aux 24 Heures du Mans, avec le Jackie Chan DC Racing By Jota, en LMP2. Il fera équipe avec Alex Brundle et David Cheng. Avant le Jour J, il raconte à Motorsport.com les particularités de l'épreuve.

La préparation physique

La préparation physique

Dans la peau d'un pilote aux 24H du Mans

Découvrez l'envers du décor des 24 Heures du Mans grâce à Tristan Gommendy, le guide de Motorsport.com pour tout connaître de la vie d'un pilote sur la plus grande course d'Endurance.

Le Mans est une grosse épreuve. C'est une épreuve difficile, en proto comme en GT. J'ai envie de dire que c'est un peu comme le bac : si vous révisez la veille, vous êtes mort. Le Mans, sur quelques tours, c'est assez facile, car il y a de grandes lignes droites ; par contre, même si on n'a a priori pas besoin d'un engagement physique trop important, il faut savoir récupérer malgré tout. Sur une course en WEC ou en ELMS, on fait normalement des doubles relais, et là, on passe sur des quintuples relais, une ou deux fois pendant la course.

C'est un peu comme le bac : si vous révisez la veille, vous êtes mort !

Tristan Gommendy

Il faut que le corps ait l'habitude d'avoir une capacité de régénération importante. Il y a toute une organisation qui, à un moment donné, ne s'improvise plus. Si votre entraînement a été insuffisant, vous allez le payer très, très cher tout de suite, car lors de votre premier triple ou quadruple relais, ça vous met une claque… Et quand votre ingénieur vous dit de remonter dans la voiture pour refaire un quadruple ou un quintuple relais, vous commencez à pleurer !

La gestion du Mans se fait en amont et pendant des mois à l'avance. Tout ce que l'on peut faire ensuite, pendant la semaine qui précède la course, c'est de l'entretien physique avec un peu de footing, un peu de vélo, tout simplement pour garder la main. Un peu d'effort musculaire aussi, pour garder le niveau de performance, mais sinon, c'est beaucoup de repos. Encore une fois, ce n'est pas la veille de l'examen qu'il faut se mettre des cartouches physiquement. C'est d'ailleurs souvent l'erreur que commettent beaucoup de pilotes, qui font des énormes efforts avant Le Mans, pensant se préparer, alors qu'il est trop tard. Ils ne font que s'épuiser pour la course. 

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