Dans la peau d'un pilote : le trafic au Mans

Tristan Gommendy prend cette année son 8e départ aux 24 Heures du Mans, avec le Jackie Chan DC Racing By Jota, en LMP2. Il fera équipe avec Alex Brundle et David Cheng. Avant le Jour J, il raconte à Motorsport.com les particularités de l'épreuve.

Le trafic

Le trafic

Dans la peau d'un pilote aux 24H du Mans

Découvrez l'envers du décor des 24 Heures du Mans grâce à Tristan Gommendy, le guide de Motorsport.com pour tout connaître de la vie d'un pilote sur la plus grande course d'Endurance.

Le trafic au Mans, c'est effectivement un sujet. Il y a quelques règles, il y a des choses à éviter, qui sur le papier ne paraissent pas choquantes : des dépassements qu'il ne faut pas faire à certains endroits alors qu'on peut penser que ça peut le faire, et l'expérience fait que ça peut passer une fois, deux fois, mais à la troisième tu es dans le mur. Pour la gestion du trafic, globalement, on sait rapidement ce que l'on peut faire et surtout ne pas faire, et plus que ça, on sait l'anticiper.

Le trafic se gère relativement bien au Mans parce que la piste est assez large, avec des grandes lignes droites. Le seul inconvénient de ça, c'est que tout est à haute vitesse, donc dès qu'il y a un quiproquo ou un malentendu avec un concurrent, ça peut très vite mal finir. C'est un point important pour le rythme de la course, c'est essentiel d'être en confiance, de le gérer très correctement, car c'est en grande partie ça qui fait le rythme. Mais au Mans c'est quelque chose qui se passe assez bien. Pour les gens qui font le championnat, que ce soit ELMS ou WEC, c'est finalement plus facile au Mans que durant une course de quatre ou six heures.

Le trafic n'est pas un gros problème au Mans en très grande partie grâce aux commissaires.

Tristan Gommendy

Finalement, très vite ça ne devient plus un sujet. C'en est un en qualifications, car c'est très compliqué d'avoir un tour clair, mais honnêtement en course, c'est un facteur très important, mais qui s'aborde plus facilement que sur les manches du championnat. Le circuit fait 14 kilomètres, avec une piste qui est plus large et des infrastructures faites pour.

Et puis il y a des commissaires de piste qui sont exceptionnels depuis des années. Je pense que c'est quelque chose de spécifique au Mans, de par leur formation. Les commissaires de piste, qui peuvent être très internationaux, pas uniquement Français, font un travail de fou. Ils sont exceptionnels, de jour comme de nuit. Le trafic n'est pas un gros problème au Mans en très grande partie grâce aux commissaires. Ce n'est pas du tout démago, et tous les pilotes le disent !

Pour parler du LMP2, Cette année le trafic va changer pour nous. Ça va se gérer beaucoup plus facilement, ainsi que pour les GT, car le delta de vitesse a augmenté très clairement entre les deux. La difficulté, c'est qu'il n'y a pratiquement plus d'écart de vitesse avec les LMP1 en bout de ligne droite. 

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