Le chrono de Toyota "parfaitement en phase" avec les attentes
Toyota a mené une Journée Test sans encombre, ponctuée d'un kilométrage beaucoup plus élevé que prévu et d'un niveau de performance conforme à ses attentes.
B.D., Le Mans - "Pour nous, tout s'est passé comme prévu." Les mots de Pascal Vasselon à l'issue de la Journée Test des 24 Heures du Mans traduisent la satisfaction du travail accompli. Il faut dire que les deux Toyota GR010 Hybrid ont limé le bitume tout au long des huit heures de roulage à leur disposition, parcourant un total de 210 tours à elles deux. "C'est la fourchette haute, d'habitude on planifie 1000 à 1200 km, et là on a fait plus", précise le directeur technique du programme.
"On a parcouru tout notre plan d'essais", ajoute-t-il. "C'est une journée sans histoire, on va dire. C'est une séance d'essais donc on a fait des essais pneus, le chrono est parfaitement en phase avec ce qu'on pouvait attendre compte tenu du fait que la BoP nous a ralentis par rapport à l'année dernière, du moins on savait qu'on n'allait pas reproduire les temps de l'année dernière, tout ça est à peu près cohérent."
La plus rapide des deux Toyota, la #7, a en effet bouclé un tour en 3'29"896 aux mains de Kamui Kobayashi dimanche après-midi. Le matin, l'état de la piste n'était pas propice à la moindre quête de performance et l'équipe japonaise a, pendant près de deux heures, enchaîné les tours en repassant à chaque fois par les stands.
"Comme d'habitude, le matin la piste était poussiéreuse, mais ça on le savait, donc on a fait des cartographies aérodynamiques dans les premières heures parce qu'on savait qu'il était difficile de travailler proprement", explique Pascal Vasselon. "Le plan s'est déroulé vraiment comme prévu. On est très contents, il nous a juste manqué un peu de pluie, elle était prévue et puis finalement elle nous a évités. C'est toujours mieux d'avoir un peu de pluie pendant les essais."
L'on pourrait penser que la journée des tenants du titre s'est achevée sur une fausse note, lorsque José María López est passé par l'échappatoire du virage de Mulsanne et a déclenché un drapeau rouge, mais il s'agissait en réalité d'une simulation de "reset" de la voiture. "En fait c'était un exercice, comme à Spa, de simulation d'un problème", confirme Pascal Vasselon. "Et puis il y a eu une mésentente avec la direction de course donc ça ne s'est pas passé, mais on devait faire une simulation de récupération de la voiture avec un problème de voltage."
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