Di Grassi - N'oubliez pas votre brosse à dents !

Le Mans est une aventure qui tient à quelques détails, et pas seulement dans le cockpit, comme le rappelle le pilote Audi Lucas di Grassi…

#8 Audi Sport Team Joest Audi R18: Oliver Jarvis, Loic Duval, Lucas di Grassi

#8 Audi Sport Team Joest Audi R18: Oliver Jarvis, Loic Duval, Lucas di Grassi

Eric Gilbert

#8 Audi Sport Team Joest Audi R18: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
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#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis

Agé de 31 ans, Lucas di Grassi est le plus jeune des six pilotes Audi prenant part aux 24 Heures du Mans. Néanmoins, le Brésilien enregistre déjà sa quatrième participation à l'épreuve sarthoise cette année, et cumule ainsi une solide expérience de la grande classique. 

"Je pense que la majorité des pilotes sont très heureux de revenir au Mans. Il s’agit d’un circuit si spécial ; d’une semaine si spéciale!", sourit Di Grassi à Motorsport.com. "Le Mans, c’est très spécial : on n’y gagne de l’expérience qu’en y roulant. Pour moi, il s’agit de la quatrième fois ici. J’ai fini second, troisième et quatrième ces trois dernières années avec Audi ".

Ne pas oublier la brosse à dents!

L'intégralité de l'expérience de Di Grassi s'est faite au sein du team Audi, au volant d'une LMP1. Un niveau auquel il est absolument nécessaire de se remettre en question année après année, en piste comme en dehors.

"A chaque fois on trouve quelque chose à améliorer. Même des choses simple", poursuit celui qui mène par ailleurs le championnat du monde de Formule E avant la finale de Londres. "L’an dernier par exemple, j’ai oublié ma brosse à dents à l’hôtel! Et rester là du samedi matin au dimanche soir sans se brosser les dents…ça crée de l’inconfort!"

Une expérience bénigne qui a poussé le pilote Audi et le responsable de l'encadrement des besoins des pilotes à porter une attention toute particulière aux détails de ce genre cette année!

"Cette année, j’emmène tout mais c’est vrai qu’Audi met bien la brosse à dents ici aussi! L’an dernier, j’avais une douleur au poignet gauche à cause de la position de pilotage, et je me suis donc assuré de bien concentrer mon entrainement pour Le Mans sur ce poignet. J’ai mis du bandage. C’est un défi, car tu pilotes pendant des heures, donc ça devient physique. Tu ressens donc certains muscles et certaines douleurs habituellement pas éprouvés ailleurs qu’en WEC".

De moins en moins d'espace dans le cockpit

La vie d'un pilote d'endurance est faite de compromis sur le confort, non seulement pour accommoder les besoins techniques du team, mais également pour permettre à chacun des membres de l'équipage de disposer de conditions de pilotage tolérables. Mais ces compromis sont-ils vraiment si importants?

"Oh que oui! Parce que Loïc [Duval] se plaint tout le temps!", s'esclaffe Di Grassi. "On doit faire plein d'accommodements pour s’assurer d’être dans la bonne position. Et comme les baquets sont des inserts, il faut aussi trouver un bon équilibre".

Le cockpit a grandement évolué et l'espace est de plus en plus restreint à l'intérieur de celui-ci. La marge de manœuvre pour accommoder les besoins spécifiques des uns et des autres est encore plus limitée que la saison passée.

"L’auto devient plus sûre et en raison des régulations, on se trouve aussi dans un espace plus resserré", confirme le natif de Sao Paolo. "Plus c’est étroit au niveau de l’appuie-tête, plus c’est sûr. Dans le passé, tu avais tout cet espace avec lequel t’amuser. Mais maintenant c’est limité ; il y a peu de marge pour trouver une bonne position pour tous. Les changements de pilotes prennent aussi plus de temps en raison de l’élargissement de la taille des appuie-têtes. La tâche est aussi plus compliquée pour les gars qui nous attachent nos harnais, car il y a moins d’espace. On parle donc de pas mal de petites choses différentes et d’améliorations à optimiser : Le Mans est magique en raison de ça.

La préparation est assez intense et on essaie juste de faire ça avec méthode. On peut bien mettre les choses en place mais si une seule va mal, on perd la course…et il y a un million de choses qui peuvent mal tourner!"

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