Duval - "Essayer de mettre les egos de côté"

Audi Sport Team Joest : Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer, Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis, René Rast, Filipe Albuquerque, Marco Bonanomi

Photo de: James Holland

#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Loic Duval
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
Audi Sport Team Joest : Loic Duval
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
Audi Sport Team Joest : Loic Duval, Oliver Jarvis, René Rast
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas Di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
Audi Sport Team Joest : Marcel Fässler, Andre Lotterer, Benoit Tréluyer, Lucas di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis, René Rast, Filipe Albuquerque, Marco Bonanomi
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas Di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis
#8 Audi Sport Team Joest Audi R18 e-tron quattro: Lucas Di Grassi, Loic Duval, Oliver Jarvis

B.D., Le Mans - Auteur du meilleur chrono des Audi en qualifications, Loïc Duval prendra le départ en quatrième position au Mans samedi après-midi. Le Français a évoqué avec Motorsport.com l'approche qui sera adoptée par Audi pour la course, avec les trois protos LMP1 placés derrière les trois Porsche de tête.

Loïc, comment les qualifications se sont-elles passées?

Bien! Dans l'ensemble, la première chose positive, c'est que nous avons ramené les trois voitures sans aucun problème. C'est bien, car nous ne rajoutons pas de travail supplémentaire aux mécaniciens, ni de pression supplémentaire. C'est bien aussi pour la confiance, parce que nous avons une voiture qui est quand même assez fiable, nous avons fait beaucoup de kilomètres. Je pense que c'est Audi qui a parcouru le plus de tours au global avec les trois voitures. C'est positif.

Ensuite, nous nous situons là où nous imaginons en termes de position pour le début de la course. C'est aussi positif. Maintenant, nous avons apporté des améliorations sur la voiture parce que nous n'étions pas 100% satisfaits de son comportement au début, mercredi. C'est allé dans le bon sens jeudi. Nous espérons faire encore un petit gap pour la course. Après, les dés sont jetés.

Si vous l'aviez voulu, y avait-il moyen d'aller chercher un temps plus rapide?

Un temps plus rapide, oui, une Porsche, non. La Porsche de devant, c'est sûr que non. Un temps plus vite, c'était toujours jouable, mais à quoi cela sert-il quand on sait que de toute façon, au pire, nous jouerons la troisième place? Il n'y avait aucun intérêt. Il y avait beaucoup plus d'importance à trouver des solutions pour la course que de chercher à faire une pole. C'est important quand on peut la réaliser. Quand il n'y a pas de chances de réaliser une pole, on n'essaie même pas.

Voir aussi - Le Mans - La grille de départ en images

Le plan pour la course est-il de faire votre course sans vous soucier des Porsche, au début?

Oui, c'est ça. De toute façon, il va falloir que nous imprimions notre rythme pour mettre un bon rythme et ne pas les laisser partir. Il faut que nous soyons sur un bon rythme, comme nous l'avons été à Spa ou à Silverstone. Je pense que plus la piste va se gommer, mieux ce sera pour nous, ce sera quelque chose de positif.

De toute façon, le plus important, c'est de faire vingt-quatre heures sans aucun souci. C'est quelque chose qu'il va falloir que nous arrivions à réaliser. Il faut aussi essayer de mettre ces egos de côté, parce que sur les dix premières heures, si on veut trop en faire, cela ne paye pas forcément. Il faut donc passer la nuit, se mettre sur un bon rythme, puis en début de matinée, dimanche, nous verrons où nous nous situons.

Lire aussi - Tréluyer - Audi, plus rapide en simulation de course

Serait-il, malgré tout, être important de parvenir à placer une voiture entre les trois Porsche assez rapidement?

Non. L'important, pour nous, c'est vraiment d'imprimer notre rythme, de se mettre dans des conditions où nous nous sentons bien, où nous avons une certaine performance. Après, nous verrons. Si cela nous permet d'aller plus vite que les Porsche à un moment donné, nous le ferons. Si pendant trois heures, nous n'en sommes pas capables, tant pis, nous n'en serons pas capables et nous verrons après ce qui se passe.

Nous savons très bien que de toute façon, cela va évoluer pendant la course, que le rythme des uns et des autres va évoluer en fonction des conditions parce que certains vont avoir des avantages dans certaines conditions et d'autres dans d'autres. Après, si nous arrivons à passer la nuit sans aucun problème, ce sera peut-être le moment d'attaquer un peu plus fort si c'est souhaitable et demandé.

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