Heidfeld : "Ce que j’aime, c’est surtout appuyer à fond !"

B

B.D., Le Mans - Depuis qu'il a quitté la Formule 1 au terme de son aventure avec le Lotus F1 Team, Nick Heidfeld a renoué avec l'Endurance, qu'il avait déjà connue en 1999. A l'époque, l'Allemand avait participé aux 24 Heures du Mans avec Mercedes, sans en garder un souvenir impérissable et avec un abandon à la clé. De retour en Sarthe l'année passée avec le Rebellion Racing, Heidfeld a connu davantage de réussite, terminant au pied du podium mais premier des équipages "privés". "C'est toujours une grande émotion d'être au Mans. L'année dernière, je suis arrivé au Mans après seulement trois courses courues avec l'équipe. Cette année, je viens au Mans avec davantage de courses au compteur et bien plus de temps passé dans la voiture. Mais Le Mans reste une course spéciale", prévient-il. "Chaque édition des 24 Heures du Mans vous oblige à repartir de zéro. Et la journée pluvieuse de tests que nous avons connu la semaine dernière, ne nous a pas permis d'apprendre énormément de choses sur la voiture." C'est avec la même Lola-Toyota qu'en 2012 que le Rebellion Racing aborde l'épreuve mancelle cette année. Une voiture fiable et qui a fait ses preuves, tandis que les pilotes la connaisse sur le bout des doigts. "Notre voiture est la même que celle de l'an dernier. Nous commençons à bien la connaître. Mais il nous faut encore tester les améliorations spécifiques que nous avons apportées pour Le Mans. Cette année, il sera difficile de faire mieux que l'an passé. Nous ferons de notre mieux. Le premier objectif sera évidemment de finir la course", souligne Heidfeld.
Nick Heidfeld participe à ses troisièmes 24 Heures du Mans.
Au-delà de la performance, pour réussir au Mans la gestion de la consommation est une donnée des plus importantes. L'Allemand ne garde pas forcément un excellent souvenir de l'année dernière sur ce plan, mais il espère que les modifications du règlement avant l'édition de cette année changeront quelque peu les choses. "Je n'ai pas de façon particulière de me préparer pour Le Mans. J'ai l'habitude de penser chaque course l'une après l'autre. Au Mans, l'an dernier, l'une des clés de la course avait été la gestion du carburant, la chose qu'il fallait avoir tout le temps en tête. Gérer le carburant n'est pas vraiment mon truc : ce que j'aime, c'est surtout appuyer à fond ! Donc, je vais faire en sorte d'améliorer cela. Car si finir à la quatrième place l'an dernier a été un bon souvenir pour moi, il n'en a pas été de même en ce qui concerne mon pilotage pour économiser le carburant ! Cette année, la réglementation nous donne plus de capacité de carburant. À ce stade, nous ne savons pas encore si ce sera un avantage suffisant pour pousser un peu plus ou si nous devrons suivre la même stratégie de gestion du carburant que l'an dernier." "Je me sens prêt pour la course. Mais dans une course comme Le Mans, vous n'êtes jamais vraiment tout à fait prêt. Beaucoup de choses peuvent arriver. Et il vous faut une équipe solide derrière vous..."

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Alexander Wurz, le plus jeune vainqueur des 24 Heures
Article suivant Monteiro évoque la gestion de l'humain au Mans

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France