La GreenGT refait surface avec un projet revu

La GreenGT H2

Photo de: GreenGT

La GreenGT H2
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La GreenGT H2

E.R., Le Castellet - Après une présence attendue, mais finalement avortée sur les 24 Heures du Mans 2013, le projet GreenGT, la première voiture de course alimentée à l’hydrogène, revient sur le devant de la scène avec une nouvelle évolution, la GreenGT H2, et des premiers tours de roue public effectués le week-end dernier sur le circuit du Castellet, dans le cadre de la manche française du WTCC.

La GreenGT présente la particularité d’être propulsée par l’énergie dégagée par l’oxydation générée par la rencontre oxygène/hydrogène via une pile à combustible, et transformée en électricité qui va alimenter directement les moteurs électriques à l’avant et à l’arrière de la voiture. Aucune batterie n’est intégrée dans ce système. La GreenGT H2 se veut donc un prototype "100% écologique", puisqu’elle ne rejette que de la vapeur d’eau dans l’atmosphère.

Depuis sa première mouture en 2010, la GreenGT a évolué, et peut aujourd’hui se targuer de présenter des performances et une autonomie proches d’une voiture GT. Ainsi, le prototype développe une puissance de 545 cv via ses deux moteurs électriques (2x200 kW), une vitesse maxi estimée à 250 km/h, et une autonomie de 40 minutes avec les deux réservoirs contenant chacun 4kg d’hydrogène. Le tout pour un poids de 1240 kg. La transmission se fait aux roues arrières, sans embrayage.

De nombreuses pistes restent encore à explorer pour optimiser les performances, l'autonomie et les coûts. Nous sommes juste au début de cette histoire.

Jean-François Weber, general manager et responsable H&D du projet Green GT.

Jean-François Weber, le manager général et chef du département Recherche et Développement, revient sur ce projet.

"Notre programme de développement, fort de 35 journées d’essais a apporté à l’équipe technique une expérience inestimable dans le domaine de l’exploitation dynamique d’une pile à combustible hydrogène de forte puissance. Notre travail s’est concentré sur la compréhension des phénomènes complexes liés à cette nouvelle technologie et sur l’intégration des solutions techniques qui en découlent. Ainsi, l’optimisation des composants et des programmes a permis d’améliorer sensiblement les rendements et la fiabilité de l’ensemble des organes de la GreenGT H2".

"De nombreuses pistes restent encore à explorer pour optimiser les performances, l'autonomie et les coûts. Nous sommes juste au début de cette histoire". 

Panis baptise le prototype

Après une présentation officielle à la presse, la GreenGT H2 a réalisé ses premiers tours de roue en public sur le circuit du Castellet le samedi 26 juin avec Olivier Panis au volant. L’occasion de découvrir une sonorité toute particulière, évoquant davantage une turbine de réacteur qu’un moteur thermique ou un moteur électrique.

La GreenGT H2 demeurera avant tout une voiture laboratoire, et n’est pas destinée à être alignée en compétition dans un futur proche. Le pilote d’endurance Olivier Lombard a activement participé aux séances de développement ces derniers mois.

Outre les trois fondateurs de GreenGT, Jean-François Weber, Christophe Schwartz et Stanislas de Sadeleer, Jean-Michel Bouresche, le fondateur de l’écurie JMS Racing qui s’est illustrée en endurance, a rejoint l’équipe en tant que directeur commercial.

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