Le LMP1 privé capable d'attirer davantage de concurrents?
Constructeur de prototypes dans différentes catégories, Onroak Automotive ne ferme pas la porte à un projet en LMP1 dans les années à venir.
#13 Rebellion Racing Rebellion R-One : Dominik Kraihamer, Daniel Abt, Alexandre Imperatori
Art Fleischmann
Jacques Nicolet, son PDG, estime toutefois qu’un engagement de son entreprise dans un tel chantier ne peut être réalisable qu’avec le soutien d’un partenaire de poids.
A l’heure actuelle, le LMP1 est clairement fracturé entre les constructeurs engagés via un programme d’usine dans la catégorie hybride, et deux équipes privées qui tentent d’exister à leur niveau : Rebellion qui aligne son châssis R-One conçu par ORECA et le Team ByKolles, avec sa CLM/P1.
Alors que l’avenir du LMP2 va être profondément modifié à compter de 2017 via l’instauration des nouvelles règles et une ouverture restreinte à quatre constructeurs - dont Onroak Automotive - et un motoriste unique (Gibson), Nicolet pense que cela aura un effet positif sur le LMP1 privé.
"J’ai beaucoup de respect pour l’engagement de Rebellion en LMP1 et également pour le travail qui est fait par ORECA sur ce sujet", explique-t-il à Motorsport.com. "J’ai le sentiment aujourd’hui que la catégorie LMP1 a un avenir. On n’a pas eu forcément la même perception à un moment donné, lors de la mise en place de cette nouvelle réglementation. Mais la diminution du nombre de constructeurs en LMP2 devrait générer des incitations aux autres à se positionner en LMP1."
"Je suis d’un naturel optimiste et je suis assez positif sur une catégorie globale P1 hybride/P1 privée qui à mon avis sera de plus en plus forte sur le plateau du Championnat du Monde et du Mans", assure-t-il.
Partenariat impératif
Du côté d’Onroak Automotive, qui prépare déjà des châssis LMP2 et LMP3, la faisabilité d’un projet LMP1 est réelle mais il n’est pas question de suivre cette voie sans garanties et, surtout, sans l’appui d’un motoriste constructeur.
"Dans les cartons, elles [les idées] y sont déjà, mais je considère que le LMP1 privé nécessite quand même un partenariat avec un manufacturier moteur et si possible constructeur, comme l’y autorise le règlement", insiste Jacques Nicolet. "Aujourd’hui il ne peut y avoir que le moteur qui soit fourni par un constructeur, puisque le châssis doit être issu d’un constructeur privé de voitures de course. Moi, je suis prêt, mais j’attends un partenariat."
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