Nicolas Prost sur le pilotage nocturne en endurance
Nicolas Prost évolue chez Lotus F1 Team au sein de l’ambitieux programme de simulation avec le nouvel outil du team d’Enstone
Nicolas Prost évolue chez Lotus F1 Team au sein de l’ambitieux programme de simulation avec le nouvel outil du team d’Enstone. Au cours d’une saison où apporter un important soutien à Kimi Räikkönen et Romain Grosjean a de réelles incidences sur la suite du défi mondial que Lotus tente de relever, Prost s’occupe également activement avec un programme LMP1 en endurance, toujours en noir et or. Les deux disciplines proposent un challenge différent, mais complet pour un pilote, comme ToileF1 en a parlé avec lui...
ToileF1 - Parlez-nous de la différence que représente le pilotage de nuit en endurance ; c’est quelque chose de très spécifique…
Nicolas Prost - "Pour moi, en fait, la nuit n’a jamais vraiment été un problème. Je pense que même pour mon premier Le Mans, j’étais très rapide de nuit et ça s’est très bien passé au niveau de la vision. Mais pour être franc, au Mans, il y a pas mal de lumière, même de nuit. On voit plutôt bien. Sebring est bien plus difficile, par exemple".
Y’a-t-il tout de même un défi particulier lié au fait de rouler de nuit ?
"Je crois que le plus difficile en termes d’expérience nocturne pour moi fut sur le Paul Ricard : là c’est un vrai challenge ! Il n’y a vraiment pas de lumière. C’est vraiment plus difficile. Pour moi, le plus gros défi de nuit concerne la température des pneus au Mans. Je suis un pilote plutôt doux et la température ne cesse de tomber. C’est donc un défi, oui, mais la vision est OK, on s’y habitue. Bien entendu, on est un peu plus lent de nuit que de jour, mais ça va !"
Avez-vous le sentiment de prendre plus de risques en prototypes que ne le font les pilotes F1 ?
"Ce sont des risques différents. En LMP1 particulièrement, le danger concerne le trafic. C’est également un problème pour les autres pilotes. On est payés pour être rapides. Aussi rapides que possible. Il faut donc dépasser et prendre des risques. Mais parfois c’est dangereux. Et bien entendu, tous les circuits de sont pas approuvés FIA 1 ! Road Atlanta, le Mans, Sebring, c’est autre chose. Mais j’apprécie vraiment l’endurance. J’adore la F1. J’aime tant ça ! Mais ce n’est pas toujours facile d’être le fils de quelqu’un. Pour moi, connaître le succès en endurance est peut-être plus gratifiant : j’ai gagné Petit Le Mans, et maintenant je veux remporter Le Mans! C’est l’objectif. Au final, je suis heureux. C’est un bon équilibre avec Lotus".
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