L'improbable cause de l'abandon de la Toyota #7 expliquée par Vasselon
Pascal Vasselon, directeur du Toyota Gazoo Racing, est revenu sur la cause de l'abandon de la #7, vers une heure du matin. Si l'embrayage est bien en cause, la raison de la casse de celui-ci est plus improbable.
Photo de: Rainier Ehrhardt
G.N., Le Mans - Les problèmes de Toyota au Mans, dans la nuit de samedi à dimanche, ont tenu en haleine les spectateurs des 24 Heures du Mans. Si la #8 a souffert très tôt dans la course d'une avarie du système hybride, celle qui a touché la #7 pilotée par Kamui Kobayashi, qu'il partageait avec Stéphane Sarrazin et Mike Conway, reste pour le moins surprenante.
Si l'on a bien en tête l'image d'un Kamui Kobayashi essayant désespérément de ramener la Toyota TS050, la faute à un embrayage récalcitrant, la cause de ce problème ne provient peut-être pas d'un manque de résistance de la pièce en question. Selon Pascal Vasselon, un problème serait survenu en haut de la pit-lane, lors de l'épisode de Safety Car précédant l'abandon de la voiture.
Il est 0h33 à ce moment ; Kobayashi, qui vient de ravitailler, attend le passage au vert du feu devant la pit-lane. C'est alors qu'un pilote, dont la combinaison est très proche de celle des commissaires de piste, vient faire un signe au pilote Toyota. Celui-ci comprend alors un ordre de démarrer et de partir en piste.
"La voiture de tête, la voiture 7, a eu un problème extrêmement étonnant", expliquait ainsi Pascal Vasselon au micro d'Eurosport. "Elle avait été arrêtée dans la file d’attente du Safety Car, une personne qui semblait être un marshal [commissaire, ndlr] est venue la faire démarrer, mais le feu était rouge, alors nous l’avons arrêtée. Et il y a eu une succession de deux ou trois démarrages, une procédure qui n’était pas celle prévue, et l’embrayage a surchauffé."
Les conséquences qui s'en sont suivies ont été assez graves pour la Toyota, puisque la voiture japonaise, au moment de reprendre la course, à la sortie de la slow zone en cours dans la dernière partie du circuit, est restée bloquée en première. Le prototype nippon a donc dû parcourir un tour entier avant de rentrer à son stand. La suite, on la connaît, avec l'arrêt de la voiture entre Mulsanne et Arnage. Un abandon à 1h13, et de lourds regrets.
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