Des ratés ont freiné Glickenhaus en course
Glickenhaus a obtenu son premier podium au Mans, en dépit des difficultés rencontrées par l'un de ses bolides.
Photo de: Marc Fleury
Après avoir fini quatrième et cinquième l'an passé, Glickenhaus a eu son premier podium aux 24 Heures du Mans. L'Alpine LMP1 ayant d'emblée été écartée de la course au top 3 par des soucis en tout genre, tout se jouait entre les prototypes américains et les Toyota pour obtenir les précieux trophées en jeu. Les Hypercars japonaises s'en sont tiré sans problème majeur, tout comme la Glickenhaus #709 de Briscoe-Westbrook-Mailleux.
La #708 de Pla-Dumas-Derani, en revanche, a percuté le rail en fin de soirée après une perte de contrôle d'Olivier Pla, endommageant sa suspension arrière. "J'ai commis une erreur. Je suis sorti des stands avec le plein de carburant et les pneus froids, et j'ai simplement perdu la voiture à la sortie du Tertre Rouge. C'est ma faute", admet avec franchise le Toulousain de 40 ans auprès de Motorsport.com.
Jusqu'alors, la #708 était parvenue à se maintenir dans le tour du leader, avec un peu plus de trois minutes de déficit après sept heures de course, et l'espoir subsistait de pouvoir menacer Toyota pour la victoire. L'accident l'a fait dégringoler à cinq tours, et elle accusait dix tours de retard à l'arrivée, manifestement à cause d'un pépin technique.
"À partir du milieu de la nuit, nous avons dû composer avec des ratés du moteur", confie Pla. "Parfois ça allait, parfois nous perdions beaucoup de temps. Le problème n'était pas réellement lié au moteur mais à un capteur. Si je comprends bien, c'était un capteur situé entre le moteur et le châssis, alors il était impossible de le réparer pendant la course."
Ryan Briscoe, Richard Westbrook, Jim Glickenhaus et Franck Mailleux sur le podium des 24 Heures du Mans
"Le rythme, comme vous avez pu le voir… Nous n'essayions pas vraiment de nous battre avec les Toyota, nous essayions de maintenir notre rythme. La voiture était en fait très bonne. En Hyperpole, dans ma voiture, nous avons eu un petit souci, alors nous n'avons pas pu réaliser le chrono auquel nous nous attendions, mais l'équipe a fait du super travail pour résoudre ce problème."
Quant à la Glickenhaus #709, elle a connu une course solide, certes dans l'ombre de la #708 lors du premier tiers de la course. Son retard sur la victoire atteignait cinq tours à la fin de l'épreuve, avec selon Franck Mailleux une mise en température plus lente et davantage de difficultés dans le trafic par rapport aux Toyota. "Très rapidement, on s'est dit que troisième, c'est bien", confie le natif de Saint-Malo, qui ne cache pas sa satisfaction vis-à-vis des progrès de son écurie.
"Nous étions arrivés en août 2021, il y a un petit peu moins d'un an. La voiture était là, et c'était déjà un accomplissement incroyable. Là, nous avions une voiture réglée pour faire une vraie course, pour aller chercher non pas la fiabilité mais vraiment la performance. C'était très, très agréable à conduire, et c'est une grosse différence par rapport à l'année dernière."
Avec Jamie Klein
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