Rebellion peut espérer un podium au Mans, selon Prost
Le Français, qui s'apprête à disputer ses neuvièmes 24 Heures du Mans, pense que Rebellion peut avoir une opportunité inespérée à saisir en LMP1 cette année.
B.D., Le Mans - Alors que la Journée Test a démontré que la R-One à moteur AER était toujours dans le coup au chronomètre, bien qu’éloignée du temps des LMP1 hybrides, l’espoir habite les pilotes de l’équipe suisse. Les problèmes de fiabilité rencontrés par Audi, Porsche et Toyota depuis le début de la saison, ainsi que la présence réduite à deux voitures chez les deux constructeurs allemands, pourraient offrir une occasion en or.
Néanmoins, le travail a été important chez les favoris pour tenter de fiabiliser au maximum les nouvelles machines, et leur degré de fiabilité est impossible à prédire aujourd’hui. Pour pouvoir espérer, les deux équipages Rebellion devront avant tout fournir une course parfaite le week-end prochain.
Interrogé par Motorsport.com quant au résultat que Rebellion peut accomplir cette année, Nicolas Prost affiche un grand optimisme : "Un podium au classement général, même quelque chose de plus grand, on ne sait jamais."
"Je crois que nous avons une bonne occasion de faire quelque chose de bien", précise-t-il. "Les voitures d’usine ont eu plus de problèmes que ce dont je peux me souvenir, alors ici nous pouvons avoir une belle occasion de faire quelque chose de grand."
"Nous avons une bonne opportunité, mais il faut être humbles et nous concentrer sur notre propre course, ne faire aucune erreur, et ensuite on verra où nous serons à la fin de la course. Nous n’allons pas nous enflammer."
Imperatori plus prudent
Prost fera équipe avec Nick Heidfeld et Nelson Piquet Jr à bord de la R-One n° 12. L’autre équipage sera composé d’Alexandre Imperatori, Mathéo Tüscher et Dominik Kraihamer. Pour Imperatori, l’heure est à la prudence avant de parler d’occasion à saisir, notamment car la fiabilité devra aussi être du côté de Rebellion avant de penser à viser haut.
"Nous sommes encore loin [des équipes d’usine] en termes de performance, alors le domaine de la fiabilité est la seule carte que nous pouvons jouer", admet le Suisse. "Mais une course de 24 heures est très différente d’une course de six heures, alors nous ne sommes pas certain de l’avoir [la fiabilité] de notre côté."
"Nous savons que les équipes d’usine ont travaillé très dur depuis Spa et ont probablement résolu bon nombre de leurs problèmes. Nous devons simplement nous concentrer sur le fait de ne pas faire d’erreurs, et tout peut arriver."
Propos recueillis par Jamie Klein
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