Sarrazin - "Je pensais que Nakajima m'attendait"
Au volant dans le dernier relais des 24 Heures du Mans à bord de la Toyota n°6, le pilote français n'a pas tout de suite pensé au pire quand il a vu la voiture sœur ralentir dans l'avant-dernier tour.
Photo de: Alexander Trienitz
Longtemps en tête des 24 Heures du Mans, les pilotes de la Toyota n°6 ont perdu leurs chances de victoire au petit matin, notamment après une sortie de piste de Kamui Kobayashi. Ironie du sort, ils ont finalement récupéré la deuxième place suite à la terrible défaillance qui est survenue sur la voiture sœur.
Une deuxième place qui n’avait logiquement pas de saveur appréciable pour les trois pilotes, qui ne pouvaient que penser au destin maudit de leur équipe et de leurs voisins de garage.
"Je pensais qu'il m'attendait avant les Porsche, donc je me suis mis derrière lui", raconte Stéphane Sarrazin, qui n’a pas tout de suite saisi la gravité de la situation alors qu’il allait entamer le dernier tour de la course. "Mais à la radio, on m'a dit qu'il avait un problème et qu'il fallait que je le double."
"C’est triste, les deux voitures étaient vite, on s'est battus avec la n°2. Jusqu'à la 20e heure, on était deux voitures en 20 secondes. C'est comme ça, c'est la course, c'est Le Mans. Tant qu'on n'a pas passé la ligne, on n'a pas gagné."
Le Français ne peut que constater le triste résultat, pas en adéquation avec les qualités affichées par Toyota et avec le travail effectué pour faire de la nouvelle TS050 Hybrid une voiture capable de gagner Le Mans.
"Là, on était dans le match. Au niveau des chronos, on a fait de très gros relais, on se battait pour la victoire", constate-t-il. "En 2014, on avait une très bonne voiture, on a abandonné à la 16e heure alors qu'on était en tête. 2015, c'était un peu difficile, donc c'était top de se retrouver dans le match. C'est triste de finir comme ça."
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