Senna : Au Mans, "la rapidité ne fait pas tout"

Lors de la Journée Test des 24 Heures du Mans, Rebellion s'est imposé comme le principal rival de Toyota pour la victoire. Bruno Senna et André Lotterer seront prêts à saisir la moindre opportunité.

#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna

Photo de: JEP / Motorsport Images

#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna, #3 Rebellion Racing Rebellion R-13: Mathias Beche, Gustavo Menezes, Thomas Laurent
#3 Rebellion Racing Rebellion R-13: Mathias Beche, Gustavo Menezes, Thomas Laurent, #1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13:  Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#3 Rebellion Racing Rebellion R-13: Mathias Beche, Gustavo Menezes, Thomas Laurent, #1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
Andre Lotterer, Rebellion Racing
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna
#1 Rebellion Racing Rebellion R-13: Andre Lotterer, Neel Jani, Bruno Senna

B.V., Le Mans - Pour Rebellion, l'absence de LMP1 hybrides autres que les Toyota en WEC est une aubaine. Pour son retour dans la catégorie reine après un an en LMP2, la structure suisse s'est imposée comme la principale force d'opposition dès les 6 Heures de Spa-Francorchamps et a confirmé ce statut lors de la Journée Test des 24 Heures du Mans, Mathias Beche signant un 3'19"680 face au 3'19"066 de Fernando Alonso au volant d'une Toyota TS050 qui n'a probablement pas dévoilé tout son potentiel.

L'écart était en tout cas notable avec les autres LMP1 non hybrides – deux secondes d'avance sur SMP Racing pour Rebellion, dont les pilotes font donc preuve d'optimisme à l'aube des essais libres et des qualifications.

"Nous avons fait une très bonne Journée Test dimanche dernier", se félicite Bruno Senna, qui partage la #1 avec André Lotterer et Neel Janipour Motorsport.com. "La voiture devient bien plus agréable qu’à Spa. Espérons pouvoir progresser par rapport à la Journée Test, mettre la pression sur les hybrides et être devant les autres non hybrides."

"Notre voiture est très jeune, donc nous avions beaucoup de développement à faire pour explorer ses limites. À Spa, nous avions des réglages qui ne fonctionnaient pas. Ici, nous la comprenons bien mieux grâce à la course de Spa et à des essais que nous avons faits après. La voiture s’améliore de plus en plus de ce côté-là."

"Nous sommes plus confiants que jamais au volant, et c’est bien, car dans une course de 24 heures, il faut vraiment avoir confiance en la voiture, avoir une voiture dans laquelle on peut attaquer et on se sent bien. Maintenant, la voiture fait vraiment ce que nous attendons d’elle, et c’est agréable."

Senna ne manque pas de rappeler que Toyota ne s'est pas montré aussi rapide que l'an passé lors de la Journée Test, accusant un déficit de près d'une seconde sur sa référence 2017, malgré un prototype qui est théoriquement plus compétitif qu'auparavant.

"Les Toyota sont clairement plus rapides [que nous]", poursuit-il. "Elles n’ont même pas encore fait le même chrono que l’an dernier lors de la Journée Test, donc elles ne montrent clairement pas leur jeu. Pas de problème ! Dans une course de 24 heures, la rapidité ne fait pas tout."

"Du côté de la réglementation, nous avons quelques handicaps, donc nous peinons à atteindre le niveau des Toyota, mais nous allons les pousser dans leurs retranchements autant que possible pour essayer de nous battre contre elles. Les SMP sont très rapides [en vitesse de pointe], et si nous sommes coincés derrière elles, la course va être très dure pour nous."

Lotterer : Rebellion, "petit mais costaud !"

Quant à André Lotterer, pilote Audi de 2010 à 2016 et Porsche en 2017 en LMP1, il vit désormais une expérience nouvelle au sein d'une équipe privée, toujours dans la catégorie reine. "Le challenge est intéressant !" s'exclame-t-il à notre micro. "Sur le papier, on ne peut pas gagner, je pense. Le challenge au Mans, c’est d’abord avec soi-même, faire la course sans pépin. C’est la même chose pour Toyota. S’ils en ont et nous non, c’est une opportunité pour nous de faire quelque chose de spécial ici."

Forcément, l'ambiance de travail est différente de ce que l'Allemand a connu par le passé : "Nous, c’est plutôt l’esprit ‘petit mais costaud’ ! On n’a pas toutes les ressources, mais on a des gens talentueux qui ont beaucoup d’expérience, entre ORECA et Rebellion. La motivation est haute. On fait un maximum possible avec les moyens du bord. Et comme on l’a vu, la voiture est assez compétitive."

Bien évidemment, face à la supériorité des Toyota, la priorité sera de faire une course propre. "La stratégie va être assez simple", confirme Lotterer, "parce qu’on n’a pas le droit de faire de tour en plus, on n’a le droit de faire que dix tours. Il s’agit davantage d’optimiser notre performance et de ne pas avoir de problèmes." Il n'y a plus qu'à mettre ce projet à exécution !

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent De Chaunac : "Je ne comprendrais pas que Toyota ne gagne pas"
Article suivant Au Mans, la modestie du roi Alonso

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France