Todt salue "l'harmonie" incarnée par Chase Carey au Mans
Le président de la FIA a assisté au départ des 24 Heures du Mans, donné par le nouvel homme fort de la Formule 1. Un symbole idéal à ses yeux.
Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group, agite le drapeau tricolore pour donner le départ
Rainier Ehrhardt
B.D., Le Mans - Présent pour le départ des 24 Heures du Mans, le président de la FIA, Jean Todt, était notamment aux côtés de Chase Carey. Ce dernier, qui dirige les rênes de la Formule 1 depuis le début de l'année, était le starter de la 85e édition et a abaissé le drapeau sur les soixante concurrents engagés lorsqu'ils ont pris leur envol. Un excellent signal, aux yeux de Jean Todt, alors que les deux disciplines ont parfois entretenu des rapports difficiles.
"C’est bien que Chase Carey soit là pour donner le départ, ça montre qu’il y a une harmonie entre les différents promoteurs et les différentes entités de la compétition automobile au plus haut niveau", se félicite Jean Todt au micro de France 2. "Si on est engagé avec nos responsabilités, c’est parce qu’on veut continuer d’améliorer les choses et d’avoir des idées. C’est opportun d’avoir un nouveau propriétaire des droits commerciaux de la F1 qui vient avec des idées et qui essaie d’abord de comprendre ce qu’il se passe. Il a acquis beaucoup de choses dans ses expériences précédentes qui peuvent apporter beaucoup à la Formule 1."
L'espérance d'un constructeur français en LMP1
Au lendemain des premières annonces faites par l'ACO concernant le futur règlement LMP1, prévu pour 2020, le président de la FIA n'a pas évité le sujet, crucial pour l'avenir du WEC notamment. Ce futur règlement se veut être toujours tourné vers les nouvelles technologies, mais a également l'intention de répondre aux inquiétudes des constructeurs au sujet de la réduction des coûts.
"On sait très bien que c’est un choix important pour un constructeur de s’engager dans une discipline, et le Championnat du monde des voitures de sport, c’est un championnat qui allie beaucoup la technologie, avec des technologies fascinantes", souligne Jean Todt. "Je rappelle que, pendant de nombreuses années, le vainqueur avait un moteur diesel, ce qui était impensable auparavant. L’idée, à partir de 2020, c’est d’avoir des règlements avec une vision beaucoup plus large du futur de l’automobile. La compétition automobile doit être un laboratoire."
Difficile néanmoins de savoir si ces annonces seront suffisamment convaincantes pour les constructeurs, aussi bien pour convaincre ceux actuellement engagés - Porsche et Toyota - de rester que pour attirer de nouveaux.
"Je regardais tout à l’heure la coupe qui a été rendue et qui sera donnée demain au vainqueur des 24 Heures, on a gagné en 1992 et 1993 avec la 905", rappelle Jean Todt, artisan du succès de Peugeot au Mans au début des années 90. "Il y a des cycles, des constructeurs arrivent, repartent et j’espère qu’un ou plusieurs constructeurs français décideront de revenir rapidement dans le Championnat du monde d’Endurance."
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