Toyota encore indécis pour une troisième voiture au Mans

Devenu un véritable serpent de mer depuis quelques années, l'hypothétique engagement d'une troisième Toyota aux 24 Heures du Mans est à nouveau considéré.

#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi

Photo de: Simon Winson

#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
Pascal Vasselon, directeur technique de Toyota Hybrid Racing
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Anthony Davidson, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Anthony Davidson
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Anthony Davidson
#6 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Stéphane Sarrazin, Mike Conway, Kamui Kobayashi
#5 Toyota Racing Toyota TS050 Hybrid: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Anthony Davidson

Néanmoins, le constructeur japonais n'a pas encore pris sa décision, qui sera vraisemblablement annoncée courant du mois de janvier, "au plus tard".

Ces dernières années, Toyota a toujours privilégié l'engagement de deux voitures pour garantir le niveau de performance et de développement. Une approche qui n'a pas changé, même si la décision pourrait cette fois être différente. "Personne n'est intéressé par trois voitures lentes", rappelle à Motorsport.com Pascal Vasselon, directeur technique de Toyota. "On veut être sûr d'avoir des voitures compétitives et d'en faire une troisième si on le peut."

En 2017, le paysage du LMP1 en WEC aura changé suite au retrait d'Audi. Si les préparatifs et les orientations de Toyota n'ont pas été modifiés par cette annonce choc, et qu'aucune décision ne devrait être liée, elle fait néanmoins partie de l'équation pour les organisateurs, qui ne peuvent que souhaiter un troisième prototype engagé aussi bien par Toyota que par Porsche. Dans les rangs nippons, on reste fidèle au plan de route, et la décision est donc encore "en cours".

"Tous ces événements-là n'ont absolument rien changé dans nos plans et nos stratégies", insiste Pascal Vasselon. "Sur l'aspect technique, Porsche a gagné cette année, donc ils sont forcément la référence à battre. On n'a donc absolument rien changé dans notre système d'établissement d'objectifs de performance et de réalisation de ces objectifs."

"Quant à la troisième voiture, elle n'est pas encore annoncée mais, là non plus, il n'y a pas d'interférence entre ce qui s'est passé et notre décision, si ce n'est bien sûr que, à l'évidence, il est bienvenu je crois de soutenir la série, de soutenir Le Mans en apportant le plus de voitures possible. Mis à part ce point-là, notre décision va être ce qu'elle va être mais elle ne sera pas directement influencée. Nous ne sommes pas encore prêts à la finaliser ni à mettre en place le plan définitif."

Des préparatifs inchangés

En raison de la stabilité réglementaire qui se prolongera finalement jusqu'à fin 2018, le programme d'essais durant l'hiver sera "très similaire" pour Toyota, tout comme le timing menant jusqu'au Prologue à Monza, début avril, puis à la première manche du WEC à Silverstone. "On va commencer en janvier comme toutes les autres années, et positionner un certain nombre de simulations d'endurance avant Le Mans", ajoute Pascal Vasselon.

"On n'attend pas un gain de performance aussi fort qu'entre 2015 et 2016, pour la bonne raison que certains éléments de l'ensemble vont rester similaires. Par exemple, pour le système hybride, on est déjà en 8 MJ. On y a été de manière satisfaisante, donc même si on va améliorer des détails, on ne va pas faire un bond en avant au niveau du système hybride." 

"Pour le moteur, je dirais que le gros saut vers la technologie turbocompressée, qui nous a causé quelques difficultés parce qu'il est assez important sur beaucoup d'aspects, on l'a fait. On n'attend pas un palier aussi important." 

"Ceci dit, nous avons quand même pour l'année prochaine un objectif de progrès en performance assez élevé. On ne sait pas exactement ce que Porsche va faire, donc on a préféré ne pas être surpris et on s'est donné des objectifs de performance ambitieux. Est-ce que l'on va les satisfaire ? Il y a encore certains points risqués. Mais on s'est donné un objectif de performance assez ambitieux qui, s'il est réalisé, devrait nous permettre d'être plus que compétitif."

Toyota poursuivra également la collaboration mise en place dès 2012 avec ORECA sur le plan opérationnel. Quant aux objectifs, eux aussi sont invariables et "faciles à énumérer". "On ne veut pas faire de choix entre Le Mans et le championnat WEC. Nos objectifs, depuis 2014, sont de gagner Le Mans et le championnat WEC. En 2014, on a gagné un des deux. L'année dernière, on n'a gagné aucun des deux. Notre objectif ne change pas." 

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