Trafic : Alonso "sait être plus lent" pour éviter les crashs

Pour les premières 24 Heures du Mans de Fernando Alonso, l'un des principaux défis à relever pour l'Espagnol sera incontestablement la gestion du trafic.

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso

Toyota Racing

#8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050
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Les vainqueurs #8 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050: Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Fernando Alonso
#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050
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Alexander Wurz, Fernando Alonso, Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima, Jose Maria Lopez, Toyota Gazoo Racing, à vélo sur le circuit
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Alexander Wurz, Fernando Alonso, Toyota Gazoo Racing, à vélo sur le circuit
#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050
#7 Toyota Gazoo Racing Toyota TS050

B.V., Le Mans - La gestion du trafic est bien différente en WEC par rapport à la Formule 1, avec 60 voitures en piste sur le Circuit de la Sarthe, dont 30 GTE aux performances bien plus basses que celles des prototypes LMP1 hybrides, qui ne sont représentés que par les deux Toyota TS050. La problématique sera d'autant plus délicate lors des sept heures de nuit qu'il faut traverser pour tous les concurrents entre 22h30 et 5h30, où la visibilité moindre est souvent source de contacts.

Lorsque Motorsport.com demande au directeur technique Pascal Vasselon si Toyota a pris un risque en choisissant le rookie Fernando Alonso aux dépens d'un Anthony Davidson relégué au poste de réserviste, celui-ci répond : "Effectivement, ce sont des questions que nous nous sommes posées."

"Dire que Fernando est un rookie, c’est un peu rapide. C’est quelqu’un qui, par son expérience, a une capacité à gérer le trafic qui fait qu’il n’est pas rookie. On l’a déjà vu en essais, on l’a vu à Spa, il n’a pas touché une voiture, il n’y a pas un moment où il a été en risque. Parce qu’il a conscience de ne pas avoir le niveau d’expérience d’un Buemi ou autre, il sait être un peu plus lent que les autres pour se donner le temps d’apprendre."

Sébastien Buemi, justement, est convaincu que la considérable expérience d'Alonso, qui dispute actuellement sa 17e saison en Formule 1, suffira à lui permettre de gérer le trafic sans commettre d'erreur.

"Il ne pose pas beaucoup de questions là-dessus, mais je ne me fais pas trop de souci", commente Buemi lorsque nous l'interrogeons à ce sujet. "Certes, l'expérience sert, mais le trafic, pour moi, c’est plus du feeling. Quand tu regardes les départs qu’il fait en F1, les premiers tours… Le trafic, il faut avoir le nez, il faut savoir où se positionner, où tu te lances, où tu ne te lances pas, où tu vas essayer de faire l’extérieur ou pas. C’est un peu le feeling, et je ne suis pas sûr objectivement que ce soit un truc qui s’apprenne vraiment."

"Nous savons que c’est délicat, mais je crois que Fernando est très bon dans le trafic", renchérit Kazuki Nakajima, qui partage la Toyota #8 avec Alonso et Buemi, pour Motorsport.com. "En théorie, si le pilote sait faire la course, sait batailler, il est bon dans le trafic. Il a de la jugeote dans la gestion de la course, et il n’a fait aucune erreur en course [à Spa]. Bien sûr, peut-être qu’il a moins d’expérience que nous, mais je suis sûr qu’il s’adaptera. Même avec de l’expérience, on commet parfois des erreurs. Cela aide, mais ça ne fait pas tout."

Alonso perfectionniste

Qu'en pense le principal intéressé ? Alonso fait preuve d'humilité et est conscient d'avoir beaucoup à apprendre. Il compte bien profiter de la Journée Test pour ce faire.

"Dans le trafic, on peut toujours faire mieux", souligne l'Ibère. "Il s'agit juste d'anticiper les choses. Parfois, on voit une voiture 200 mètres devant. Il faut deviner si on va la rattraper au virage suivant ou à celui d'après. Cette anticipation requiert du temps. Cela change d'un circuit à l'autre. Les essais de demain sont donc importants en matière de préparation."

"Il est clair que je peux encore progresser en performance pure, car on ne cesse de découvrir de nouvelles choses et de nouvelles façons de piloter et de tirer le maximum du boost et de l'énergie, ainsi que comment piloter avec le plus d'efficience possible. Ce doit être tout. Le reste, l'intégration au sein de l'équipe, les procédures, les stratégies, les arrêts au stand, j'en suis satisfait à l'heure actuelle. Je pense que nous sommes proches de la perfection dans certains domaines."

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