Trafic, pluie, sommeil... Les pièges que réserve Le Mans

B.D., Le Mans - Défi sans égal, les 24 Heures du Mans proposent un condensé de pièges que les pilotes doivent éviter. Motorsport.com a évoqué certains d'entre eux avec le pilote Alpine Nelson Panciatici.

#36 Signatech Alpine Alpine A450 - Nissan: Paul-Loup Chatin, Nelson Panciatici, Oliver Webb

Eric Gilbert

La gestion du trafic
"Je ne sais pas si ce sont les 5 voitures supplémentaires qui changent, mais j’ai trouvé que j’avais eu beaucoup de trafic à la Journée Test. Je me suis retrouvé tout le temps dans le trafic."

"Ça fait partie du Mans, le trafic, avec les différences de performances. On doit faire avec. Il faut juste essayer de perdre le moins de temps possible sans prendre trop de risques. Mais ça ne va pas être facile, surtout avec les conditions que l'on va avoir."

"Les LMP1 sortent vraiment mieux des virages, donc elles nous doublent, mais après on voit qu’elles nous larguent moins que les autres années. Il faut faire attention quand on se rabat derrière de ne pas être trop optimiste. "
Le sommeil
"On essaie de se reposer vraiment la semaine d’avant, car on sait qu’à partir du samedi matin on ne va pas beaucoup dormir. Mais après c’est compliqué, car les essais finissent tard, on a souvent des briefings tôt le matin, mais on essaie de dormir."

"Une fois que la course est partie, j’ai du mal à dormir. Surtout si on est en train de faire un bon résultat, on essaie de suivre jusqu’au bout la voiture, à chaque fois qu’il y a un coéquipier qui monte dans la voiture. L’idéal c’est d’essayer d’aller dormir entre les relais."
Laisser sa voiture à un coéquipier
"Il faut essayer de sortir un peu de la course. On a des bungalows pour dormir ; il faut essayer de couper un peu, penser à autre chose et commencer à se reposer. Mais c’est dur car il y a le speaker, dès qu’il y a un bruit on se dit que ça peut être notre voiture. Ce n'est pas facile mais on essaie de gérer ça au mieux."
La pluie
"Ce n'est quand même pas facile, à plus de 300 km/h dans les lignes droites des Hunaudières sous la pluie. Ça peut être un peu pluvieux au début du circuit, très pluvieux à l’opposé. Les pneus ne sont pas forcément les bons pour certaines parties du circuit. Il faut essayer de gérer au maximum et d’aller le plus vite possible avec la voiture qu’on a dans les conditions qu’on a. C’est un peu de l’improvisation."

"Il n’y a pas de moments de doute. Mais parfois on arrive et on ne sait pas trop comment vont être les conditions de piste. On ne prend pas non plus trop de risques, car c’est une course de 24 heures. Si on n’est pas sûr du coup, qu’on voit qu’il pleut beaucoup et qu’on n’a pas forcément les pneus adaptés, on va lever le pied. Il vaut mieux lever, perdre 3 ou 4 secondes, voir si c’est bon et passer plus vite au tour d’après."
Les virages Porsche
"Je trouve ça super, le grand dégagement dans le virage avant le karting. Il y a eu des gros crashs, heureusement qui se sont bien terminés. Il y a des P1 qui arrivent très vite et les GT qui sont un peu moins rapides, donc des écarts de performance énormes. Des dégagements comme ça, je pense qu’il faut que ça continue dans ce sens."
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