Interview

Jules Danilo prêt à rebondir en Argentine après un 1er GP difficile

Le pilote français a livré son sentiment à Motorsport.com après un Grand Prix du Qatar compliqué, au guidon d'une moto qui ne lui a pas transmis les sensations espérées.

Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Ongetta-Rivacold, Honda
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Jules Danilo, Marinelli Rivacold Snipers
Romano Fenati, Marinelli Rivacold Snipers
Romano Fenati, Marinelli Rivacold Snipers

Engagé pour la troisième année au guidon d'une Honda alignée par le team Rivacold, Jules Danilo est devenu cette année le coéquipier du très médiatique Romano Fenati. Seul représentant français en Moto3, il a toutefois connu un début de championnat compliqué, avec un Grand Prix du Qatar qui l'a vu évoluer loin des positions auxquelles il aspirait. Il a finalement rallié l'arrivée de la course de Losail en 17e position, à 27 secondes du vainqueur, avec la ferme intention de rebondir au plus vite.

Motorsport.com a rencontré Jules Danilo quelques jours avant la deuxième étape de la saison, qui sera disputée en Argentine et sur laquelle il espère retrouver son efficacité en piste.

Le Grand Prix du Qatar a été difficile pour toi. As-tu quand même des éléments positifs à en retirer ?

L'an dernier, j'ai eu une bonne saison. Cela s'est un peu gâté sur la seconde partie, sinon je pointais tout le temps dans le top 10 et c'est donc clairement mon objectif. J'ai travaillé vraiment dur cet hiver pour retrouver mon niveau et les sensations que j'avais sur la moto. Mais la moto a aussi beaucoup évolué. Cela s'est fait dans un bon sens parce que les cinq premiers du Grand Prix sont sur Honda, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à trouver les bonnes sensations sur le train avant de la moto et du coup je n'arrive pas à forcer et à rouler vite.

Je pense cependant qu'après ce Grand Prix, on a compris pas mal de choses. C'est vrai qu'en faisant 20 tours en piste, on comprend mieux comment fonctionne la moto et je pense que cela devrait s'améliorer pour la suite. On n'a pas non plus été gâtés avec la météo pendant les tests : notre première séance a été annulée à Valence, celle de Jerez aussi, au Qatar on était censés avoir trois jours de test avant le Grand Prix et, au final, on n'a eu qu'une journée. Tout cela ne m'a pas aidé. Je pense que le fait de terminer un week-end de course nous a permis de comprendre comment évoluer et comment je dois rouler avec cette moto.

Tu penses donc que c'est le travail sur les réglages qui va te permettre de te sentir mieux ?

Pour le moment, pour moi, c'est une question de réglages et ensuite il faut que je puisse travailler sur mon pilotage sur la moto, or à l'heure actuelle je ne me sens tellement pas à l'aise sur la moto que j'ai du mal à faire ce que je voudrais. Une fois qu'on aura réglé ça, je pense que ça ira beaucoup mieux.

Le problème se concentre au freinage et en entrée de virage plutôt qu'à l'extraction ?

Oui, surtout sur l'entrée de virage. J'ai beaucoup de mal à faire tourner la moto et je dois par conséquent forcer sur le train avant. Sachant que je n'arrive pas à la positionner comme je le veux en entrée de virage, cela m'emmène large en sortie. Je pense qu'on a mis le doigt sur le problème, maintenant il faudra voir en Argentine.

Comment se passe ta relation avec ton nouveau coéquipier, Romano Fenati ? Son arrivée a-t-elle modifié la dynamique dans l'équipe ou ton travail personnel ?

La dynamique dans l'équipe est repartie. Il leur fallait un pilote italien capable d'être champion du monde et c'est ce qu'ils ont. Je n'ai aucun problème avec lui, c'est un gars sympathique, beaucoup plus que ce que je pensais. Tout le monde lui donne une image de "brute", mais ce n'est pas du tout le cas. L'ambiance dans l'équipe est bonne. À moi maintenant de rattraper Fenati et de pointer là où j'aimerais être.

Peut-il aussi y avoir une sorte d'émulation ? Le fait d'avoir un coéquipier dont tout le monde parle, est-ce que cela te motive d'autant plus à combler l'écart ?
Ce qui me motive, c'est de performer, or je ne suis pas du tout là où j'ai envie d'être et ça m'embête un peu. C'est ma quatrième année, j'ai travaillé dur cet hiver et c'est un peu la claque. Mais la motivation est là et je pense que ça va le faire dans très peu de temps. Le fait d'avoir Fenati dans l'équipe me permet de comparer les réglages, mais ça n'est pas non plus une bonne référence car il fait 20 centimètres de moins que moi. En Argentine, on aura eu deux semaines pour bien analyser les datas et j'espère que je me sentirai mieux dès la première séance.

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