Aleix Espargaró : L'Aprilia "moins mauvaise que les autres motos" en Argentine

Aprilia a dominé les deux séances du jour en Argentine, un an après y avoir décroché une victoire restée dans les mémoires. La RS-GP est-elle décidément supérieure sur place ? Pour Aleix Espargaró, elle est surtout "moins mauvaise" que les autres, sur un circuit à l'adhérence très faible.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

En retrouvant les terres de sa première victoire, obtenue il y a un an quasiment jour pour jour, Aleix Espargaró a voulu la jouer profil bas, se disant avant tout heureux d'arpenter à nouveau une piste qui lui plaît plutôt qu'excité à la perspective d'avoir une nouvelle chance de l'emporter. Mais vendredi, c'est bien lui qui s'est installé au sommet, auteur du meilleur temps au terme d'une journée qu'il a dû patiemment construire.

Car Aprilia a beau avoir intégralement dominé cette journée, avec un doublé à la clé, Espargaró considère que la RS-GP n'est absolument pas compétitive à Termas de Río Hondo, la faute à une piste offrant comme toujours des conditions très particulières. "Je ne sais pas, je ne comprends pas", répond le #41 lorsqu'il lui est demandé pourquoi Aprilia était aussi rapide sur place. "Franchement, la moto n'est pas bonne ici ! Au final, elle est moins mauvaise que les autres motos. Mais la moto n'est pas bonne. Je me sentais dix fois mieux à Portimão, elle avait une bonne adhérence, elle tournait bien, elle était bonne sur les freins… Ici, on est tout le temps comme sur de la glace. Ça glisse sans cesse, ça bouge… C'est dingue. Mais les autres motos semblent encore pires."

Voilà un constat singulier, qui ne saurait toutefois masquer le fait qu'Aleix Espargaró a su aller chercher la performance au moment opportun pour tirer son épingle du jeu dans une hiérarchie très compacte. "Ce matin, j'ai commencé en étant un petit peu prudent, pour ne pas surpiloter. J'ai fait une grosse erreur à Silverstone la saison dernière, en tombant à une vitesse extrêmement élevée et en perdant une grosse opportunité de titre. Voilà donc ce que j'ai fait aujourd'hui, j'ai essayé d'être plus détendu ce matin, puis j'ai attaqué un peu plus cet après-midi. Mon rythme a été très solide en pneus usés, et aussi sur le tour qualifs."

"Le problème, c'est que le niveau est très élevé. Certes, on ne veut pas faire d'erreur mais mon premier time attack n'était pas suffisant, j'étais P5 ou P6, alors je me suis dit 'Il va falloir que tu pousses et que tu prennes des risques !' J'ai ensuite gagné une demi-seconde, mais en prenant des risques parce que la moto bougeait énormément. Il n'y a pas du tout de grip. C'est comme quand c'est sec et que ça sèche petit à petit, c'est la même sensation."

"J'étais bien sûr confiant avant d'arriver ici, mais on a quand même des doutes parce qu'on ne sait jamais. C'est une nouvelle saison, une autre année, une moto différente. Le niveau du plateau est super élevé. Alors je suis content de reconfirmer que la moto marche bien", se félicite-t-il au final. Qu'attend-il pour la suite ? "On est prêts. J'espère qu'il va pleuvoir demain matin, comme ça personne ne pourra rouler et ensuite ce sera sec pour la course ! [rires]"

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