Espargaró voit Bagnaia favori mais "tout peut arriver"

Aleix Espargaró n'a jamais cessé de croire en ses chances et, à cinq courses de la fin du championnat, il reste très bien placé au classement général. S'il estime Pecco Bagnaia imbattable à la régulière, il reste aux aguets, prêt à saisir sa chance.

Francesco Bagnaia, Ducati Team, Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team

Gold and Goose / Motorsport Images

De retour sur le podium pour la première fois depuis le mois de mai, Aleix Espargaró s'est relancé au championnat à Alcañiz. Tandis que le pilote Aprilia poursuivait une moisson de points restée très solide depuis le début de la saison, cette 15e course a en effet connu un coup de théâtre majeur dans la lutte pour le titre, puisque Fabio Quartararo en a été éliminé dès le premier tour, laissant donc filer de très gros points face à ses adversaires.

On peut considérer que c'est Pecco Bagnaia qui en a le mieux profité. Après avoir empoché le score parfait de 100 points lors des quatre courses précédentes, le pilote Ducati a assuré une deuxième place très précieuse qui le ramène à dix unités seulement du leader et continue de faire sérieusement pencher la balance en sa faveur : en l'espace de cinq Grands Prix, il a ajouté 120 points à son compteur, contre 39 pour Quartararo.

Enea Bastianini n'est évidemment pas en reste, puisqu'en faisant son retour à la victoire sur le MotorLand Aragón il a effectué la plus grosse coupe sur Quartararo dimanche, néanmoins ses 48 points de retard sont à ses yeux trop importants pour lui laisser de réelles chances.

En revanche, Aleix Espargaró s'affirme un peu plus encore comme un outsider sur qui il va falloir compter durant la phase finale de cette lutte pour le titre. Seul pilote à avoir marqué des points à chaque course cette année, l'Espagnol n'affiche que 17 unités de déficit sur le leader et sept sur Bagnaia.

"Le championnat devient super chaud", a admis Espargaró à l'arrivée du Grand Prix d'Aragón, se disant désolé pour Quartararo mais également fier d'être toujours aussi bien placé à cinq manches de la fin. "Je n'ai jamais perdu la foi, j'y ai toujours cru. Même dans les week-ends les plus difficiles, comme Silverstone ou l'Autriche, j'ai essayé de ne pas terminer dixième ou 15e ni de tomber, d'être toujours autour de la cinquième ou sixième place dans des journées très difficiles. C'est ce qui me rend très fier du championnat que je fais. J'ai 200 points au classement [194, ndlr] parce que dans les mauvais jours j'ai pu obtenir un très bon résultat."

Ça ne sera donc pas facile pour Fabio et moi, mais c'est le MotoGP, on ne sait jamais ce qui va se passer.

Aleix Espargaró

Auteur de sa première victoire en Argentine, Espargaró a décroché cinq autres podiums depuis et il n'a quitté le top 5 que trois fois durant la saison. "Maintenant je vais juste essayer de prendre du plaisir, de faire la même chose sur les prochaines courses. Je sais que ça ne sera pas facile car on se rend sur des circuits complètement différents, loin d'Europe, et [Bastianini et Bagnaia] sont très forts, mais… jouons !"

Le pilote Aprilia veut se battre, néanmoins il sait que c'est bien le clan Ducati qui a pris l'avantage. "Ce qu'ils font, ça n'est pas facile. Et ça n'est pas qu'une seule chose, pas juste le fait qu'ils ont la meilleure moto, c'est un ensemble. Pecco et Enea pilotent tous les deux à un niveau très élevé, je dirais que c'est le meilleur niveau de leur carrière, et ils ont une moto très forte, avec une équipe très forte, beaucoup d'informations. C'est le MotoGP. Ducati, Enea et Pecco font du super boulot et le résultat est là. Mais je ne suis qu'à sept points de Pecco alors ça veut dire qu'avec Aprilia on fait [aussi] du super boulot et j'en suis super fier et heureux."

À la régulière, Espargaró estime que Bagnaia fait désormais figure de favori, mais qui sait ce que peut encore réserver ce championnat ? "Maintenant, Fabio, Pecco et moi on est très proches. Je pense que Pecco pilote mieux que nous actuellement, il a la meilleure moto et il roule à un niveau vraiment très élevé. Ça ne sera donc pas facile pour Fabio et moi, mais c'est le MotoGP, on ne sait jamais ce qui va se passer. On se rend maintenant sur des circuits très étranges, loin d'Europe, avec des températures différentes, une adhérence différence, alors tout peut arriver."

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