Aleix Espargaró dans le top 10 malgré un contact "très fort"
Le GP d'Indonésie d'Aleix Espargaró a été conditionné par une touchette avec Álex Márquez dans le premier tour. Envoyé dans les profondeurs du classement, l'Espagnol est remonté à la neuvième place.
Photo de: Aprilia Racing
Plus que la pluie, c'est un contact qui a déterminé la physionomie du GP d'Indonésie d'Aleix Espargaró. Le pilote Aprilia était dixième sur la grille mais il a été touché par Álex Márquez et n'occupait plus que la 17e position à la fin du premier tour. S'en est suivie une course d'attaque pour retrouver le top 10 et intégrer la lutte acharnée pour la huitième place.
En fin d'épreuve, Espargaró a doublé Darryn Binder pour s'emparer de la tête du groupe mais la manœuvre a permis au frère de ce dernier, Brad, de s'infiltrer et de prendre l'avantage sur les deux hommes. Le Catalan était neuvième sous le drapeau à damier, un bon résultat après son entame de course difficile.
"Dans le premier tour, Álex Márquez m'a heurté très fort dans la ligne droite de retour et je me suis retrouvé dernier", a déclaré Espargaró au site officiel du championnat. "Tour après tour, j'ai donc commencé à récupérer des places et au final je suis dans le top 10. Je ne suis pas content, je ne peux pas l'être, mais après une course très difficile comme celle-ci, il faut terminer, marquer des points, et la neuvième place après un week-end difficile c'est acceptable."
La lutte pour la huitième place
En plus du contact avec Álex Márquez, le dimanche d'Aleix Espargaró a été compliqué par des problèmes de visibilité. L'asphalte s'est une nouvelle fois décomposé et sous la pluie, la poussière est venue salir les visières des pilotes, surtout ceux qui suivaient directement des motos. Interrogé sur le plaisir pris en course, Espargaró a néanmoins souligné le bon niveau d'adhérence.
"C'est une très bonne question… En fait, oui. En termes de grip, ce qui est normalement l'aspect le plus compliqué dans les courses sur le mouillé, je me suis senti plutôt bien. Je n'étais pas assez rapide mais le grip était OK, la moto ça allait, rien de super mais ça allait."
"Mais le problème, c'était la visibilité. Il était très difficile d'y voir quoi que ce soit à cause de la poussière. Ma visière était pratiquement noire, à chaque tour je n'avais de cesse de la nettoyer. J'ai fait toute la course en groupe, à la 15e place, et je n'y voyais rien. Et puis, dans les six ou sept derniers tours, j'ai essayé de dépasser."
Avec Léna Buffa
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