Álex Rins hérite de la moto de Marc Márquez en Argentine
Álex Rins disposera ce week-end en Argentine de la spécification du châssis 2023 avec lequel Marc Márquez a couru la semaine dernière au Portugal, et que le pilote LCR n'a pas encore pu tester.
Jusqu'à présent, les prototypes qu'a pu expérimenter Álex Rins depuis qu'il a rejoint le groupe Honda ont toujours été un ou deux crans plus anciens que ceux pilotés par Marc Márquez, leader du HRC. L'absence du #93 cette semaine à Termas de Río Hondo va toutefois permettre au nouveau pilote LCR d'hériter de la dernière spécification de châssis choisie par le champion espagnol, absent en Argentine. Márquez se remet d'une opération subie après le Grand Prix du Portugal, victime d'une fracture du pouce dimanche dernier après un accrochage en course à Portimão.
"En l'absence de Marc, Honda va me laisser utiliser le châssis qu'il utilisait. C'est une petite évolution par rapport au mien. On verra comment cela se passe", a déclaré Álex Rins, qui va devoir faire face à un programme chargé vendredi. En plus de chercher à se qualifier directement pour la Q2 en se classant dans le top 10, ce qui, en soi, est déjà stressant avec le nouveau format du week-end, le pilote espagnol va en effet devoir comparer les deux différents modèles de RC213V.
"On va utiliser deux motos, une qui sera comme celle de Portimão et la nouvelle, et on va faire des comparaisons. On a la journée de vendredi pour tirer des conclusions. Au moins, on a des choses à tester, mais il est clair que ça va changer un peu la façon dont on aborde le Grand Prix", a poursuivi Rins, qui s'est classé dixième dimanche dernier, le mieux placé des représentants de Honda. Lors de la course sprint, la veille, il a été pris dans le trafic et, n'ayant pas le temps de remonter dans la hiérarchie, il a franchi la ligne d'arrivée en 13e position.
Après son premier Grand Prix MotoGP sur une moto autre que la Suzuki, l'Espagnol a souligné les problèmes de traction et le manque de vitesse de pointe de la Honda, ce qui l'oblige à prendre des risques au moment de freiner, avec le danger que cela comporte. "Le risque au freinage sera toujours présent. On ne peut pas sortir des virages rapidement et cela a une influence directe sur la vitesse en ligne droite, si bien qu'il faut qu'on se rattrape ensuite", a-t-il souligné.
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