Álex Rins : "Peut-être le pire moment de ma carrière"

Álex Rins a connu au GP d'Italie sa cinquième chute en quatre courses. Le pilote Suzuki est frustré par cette erreur qui l'a encore privé d'un bon résultat.

Chute d'Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Chute d'Alex Rins, Team Suzuki MotoGP

Dorna

Pour la quatrième course consécutive, Álex Rins a vu s'envoler tout espoir de bon résultat au Mugello à cause d'une chute, ayant subitement perdu le contrôle de sa Suzuki au virage 15 alors qu'il restait moins de quatre tours à boucler et qu'il était quatrième. Sa machine détruite, l'Espagnol a manifesté sa frustration en frappant du pied le mur de pneus et il espère maintenant sortir au plus vite de cette mauvaise passe.

"Je vais bien [physiquement]", a déclaré Rins au site officiel du championnat. "C'est sûr que je ne vais pas bien mentalement. Quatre zéros consécutifs, ce n'est pas facile pour l'équipe et moi. C'est peut-être le pire moment de ma carrière parce qu'on essaie de pousser, on a la vitesse, mais on n'arrive pas à finir une seule course."

 

Le natif de Barcelone se disait malchanceux après la chute de Jerez et regrettait des erreurs "stupides" au Mans, où il est tombé deux fois dans la même course. L'erreur du Mugello s'apparente plus à celle de Portimão, restée sans véritable explication. Même s'il est tombé à vitesse bien plus élevée en Toscane, Rins peine une nouvelle fois à identifier les raisons pour lesquelles sa Suzuki lui a échappé.

"Il faut comprendre la situation, parce que j'ai regardé les données et que c'était très difficile de comprendre la chute. Par exemple, au warm-up j'ai freiné huit ou dix mètres plus loin dans ce virage, et là j'ai fini dans les graviers. Je n'ai pas les mots pour expliquer ce qu'il s'est passé dans cette chute. Disons que ce qui est bien dans ce sport, c'est qu'on sera à Montmeló dans six jours, pour remonter sur la moto, donc on va essayer de tout remettre à plat et de repartir à fond."

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Cinquième du championnat après le double rendez-vous de Doha, Rins n'occupe plus que la 12e place après ces cinq chutes, d'autant plus frustrantes que les performances sont le plus souvent au rendez-vous. L'Espagnol était deuxième quand il est tombé à Portimão et quatrième au Mugello, dans le sillage de Joan Mir et de Miguel Oliveira, qui ont tous deux terminé sur le podium. Comme Mir, Rins avait réussi une belle remontée dans le classement, prenant l'avantage sur Jack Miller puis Johann Zarco dans la seconde partie de la course.

"Je roulais bien derrière Joan, on occupait de bonnes positions et on a fait des dépassements. En course, je me sentais assez bien sur la moto, mais je n'avais pas vraiment les mêmes sensations que pendant les essais. J'avais un peu de mal avec l'avant de la moto et il faut analyser ce qu'il s'est passé parce que je ne parviens pas à comprendre."

Et comme tous les pilotes de la grille, Álex Rins a eu des difficultés à se concentrer après l'annonce de la disparition de Jason Dupasquier, deux heures avant le départ : "Ce n'est pas facile. Quand j’étais là sur la grille pendant la minute de silence avec tous les pilotes et tout le monde, je n'arrivais pas à croire que Jason nous avait quittés. C’est difficile et quand ces choses arrivent, on réalise que le sport que l'on pratique est assez dangereux. Ce n'est pas qu'une question de main sur les gaz. Mais on essaie d’oublier, on essaie de rouler pour lui et c’est tout. Mais ce n’est bien sûr pas facile quand un collègue s’en va."

Avec Chloé Millois

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