Álex Rins de retour avec une douleur "très faible" à la jambe
Álex Rins ne pense pas que sa jambe va le limiter pour son retour à la compétition à Valence, où il va disputer sa dernière course sur la Honda puis découvrir la Yamaha.
Cinq mois et demi après sa fracture au tibia et à la fibula de la jambe droite, et après un bref retour durant la tournée outre-mer, Álex Rins espère reprendre sa vie de pilote MotoGP pour de bon à Valence, théâtre de la dernière course de la saison et d'un test en vue de la saison 2024.
Opéré deux fois dans les jours qui ont suivi sa chute au Mugello, Rins a connu une convalescence aussi longue que difficile, au cours de laquelle il était à la fois touché par un manque de sensation sur une partie du pied, et par de fortes douleurs sur une autre partie. Il a tenté un premier retour au Japon, fin septembre, mais a finalement renoncé après les premiers essais.
Rins a pu piloter sa Honda tout au long du week-end en Indonésie et prendre une neuvième place encourageante mais moins d'une semaine plus tard, il a encore dû déclarer forfait après la première journée en Australie, la douleur s'étant réveillée. Les contraintes sur sa jambe l'ont obligé à subir une nouvelle opération, pour une hernie et un syndrome des loges.
Encore absent en Thaïlande, en Malaisie et au Qatar, Rins n'a finalement pris part aux courses qu'à une seule occasion, en Indonésie, lors des 13 derniers déplacements du MotoGP. Après une nouvelle période de convalescence, il a reçu le feu vert pour rouler à Valence, où il pilotera la Honda de l'équipe LCR pour la dernière fois.
"Après le dernier week-end de compétition, qui était à Phillip Island, quand j'ai fait les EL1 et les Essais le vendredi, on a passé une radio à Melbourne le samedi matin parce que j'avais très mal, une douleur musculaire, sur ma jambe", a expliqué Rins. "Il semblait que j'avais une hernie donc on est directement rentrés à Madrid pour avoir une petite opération afin de réduire cette douleur."
"Ils m'ont ouvert dans la matinée et j'ai quitté l'hôpital le soir, le médecin a fait un travail fantastique, et je marchais pour rentrer chez moi, donc la douleur a immédiatement diminué. Au cours de ce mois, j'ai essayé de récupérer autant que possible pour être ici à Valence, pour poursuivre ma rééducation."
"Ce n'était pas une fracture classique, disons que ce n'était pas une fracture 'propre'", a précisé Rins. "Ils disaient qu'il faudrait neuf ou dix mois pour être à 100%. Maintenant, la jambe est en bonne forme. La douleur est très faible pendant la journée, je marche presque normalement. La prochaine étape est de monter sur la moto. J'ai plus de muscle qu'avant sur la jambe donc je pense que ça ira."
Álex Rins n'a plus piloté la Honda depuis le vendredi au GP d'Australie
Rins a déjà repris le guidon d'une grosse cylindrée sur le circuit de Barcelone, où il n'a pas ressenti de gêne particulière : "J'ai roulé sur une moto de route, la Honda CBR à Montmeló. C'était assez sympa. À Montmeló, dans les premiers virages il y a un droite, un gauche puis le long virage sur la droite, le 3. Je n'ai eu aucune douleur. Il faut se dire que c'est une moto de route, ce n'est pas une MotoGP. La puissance n'est pas la même, le freinage n'est pas le même, mais c'était un bon test."
Des adieux à LCR avant de découvrir la Yamaha
Álex Rins tenait à revenir pour la finale du championnat, afin de quitter LCR avec la manière après une saison gâchée par sa blessure mais au cours de laquelle il a été l'un des deux seuls pilotes, avec Aleix Espargaró, à priver Ducati de la victoire le dimanche.
"C'est dommage que ce soit la dernière course, parce que maintenant je me sens plus ou moins mieux qu'avant. On a ce week-end pour profiter, pour piloter, et pour dire au revoir à LCR. C'était une équipe incroyable. On a connu une saison très difficile avec cette blessure mais on a décroché un grand résultat avec la victoire à Austin. J'aimerais juste profiter du dernier Grand Prix."
Les prochains jours seront intenses pour Rins puisque mardi, il va découvrir sa nouvelle moto, la Yamaha, sa troisième machine en autant de saisons après avoir porté les couleurs de Suzuki jusqu'à la saison passée.
"Je suis impatient. C'est un gros défi. Ce sera difficile parce que je l'ai fait l'an dernier, passer d'une équipe à celle dans laquelle je suis actuellement. Ce n'était pas facile parce qu'on change tout, on change d'équipe, de groupe, de chef mécanicien, donc ça ne sera pas facile. Mais demain, c'est vendredi, on a trois jours avec un gros roulage ici, sur un nouvel asphalte, donc on va profiter de ça."
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