Fortunes très diverses pour les Aprilia à Jerez

Après une journée de vendredi difficile, Aleix Espargaró a connu un samedi bien plus agréable à Jerez, alors que Scott Redding est resté empêtré en fond de peloton.

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Gold and Goose / Motorsport Images

Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Scott Redding, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini
Aleix Espargaro, Aprilia Racing Team Gresini

Au-delà du top 20 à l'issue des deux premières séances d'essais libres, l'Espagnol a rebondi samedi en loupant de peu la qualification directe en Q2. Ayant dû en découdre en Q1, le pilote Aprilia a là aussi raté de peu le passage en Q2, échouant à quelques centièmes à peine de Maverick Viñales.

"Aujourd'hui je suis content, j'ai donné tout ce que j'avais", commentait-il samedi après-midi. "Hier ça a été un désastre, on a fini avec un temps très lent, mais ce matin dès le début j'étais proche des avant-postes. À la fin [des EL3] j'ai loupé la place en Q2 de quelques millièmes, donc c'était très serré. En Q1 aussi, [il m'a manqué] un demi-dixième face à Andrea [Dovizioso] et Maverick [Viñales], de très bons pilotes."

Espargaró n'a pas montré sa pointe de vitesse que sur un tour, il a également pu effectuer un long run compétitif avec sa RS-GP lors de la quatrième séance d'essais libres, le moment où tout le monde travaille son rythme de course. Les choses auraient toutefois pu être encore meilleures en vue de la course de ce dimanche s'il était parvenu à s'inviter au festin de la Q2 et à s'offrir un morceau de choix, comme une place en deuxième ligne.

"J'ai tout donné, et l'important est qu'aujourd'hui on a vraiment amélioré la moto, je me sentais très bien avec. En EL4 avec 25 tours sur le pneu arrière medium, j'ai réussi à rester en 1'39"6 pendant quatre ou cinq tours, donc je suis très content et très positif. Je pense que demain on peut faire une très bonne course, mais bien sûr, pour un demi-dixième on n'a pas eu la chance d'aller en Q2 et de nous battre pour la deuxième ligne. C'est toujours plus facile pour les dix premiers tours de course si vous êtes bien placé sur la grille."

Les conditions météo devraient légèrement changer ce dimanche, avec l'arrivée du vent. Pour Aleix Espargaró, c'est une donnée qui pourrait avoir son importance, surtout si le tarmac andalou est toujours aussi chaud qu'il ne l'a été ce samedi.

"Ce n'est pas facile de piloter car il y a beaucoup de virages rapides ici et quand le vent arrive, si vous n'avez pas un bon réglage du pneu avant, quand le vent vous pousse au large, vous pouvez facilement perdre l'avant. À Jerez, quand c'est chaud comme ça, 50°C sur la piste, la dernière chose que vous voulez, c'est du vent, parce que cela vous rend la vie vraiment difficile. S'il y a beaucoup de vent, on pourra peut-être essayer de rouler sans les ailerons pendant le warm-up, car ils sont affectés pas le vent, mais je pense qu'il n'y en aura pas tant que ça."

Calvaire pour Redding, dernier !

Du côté de son équipier Scott Redding, les choses se sont très mal déroulées, puisque le Britannique s'élancera tout simplement du dernier emplacement sur la grille ce dimanche ! La faute à un patinage bien trop prononcé à l'accélération, mal dont souffrait également Espargaró ce vendredi, mais dont il a pu se défaire.

"Ça ne fait que patiner, patiner, patiner et patiner encore ! Je ne sais pas si c’étaient les pneus ou le châssis mais il n’y a juste rien. J’ai déjà du mal à trouver du grip, alors en qualifications, quand il faut faire un autre pas en avant, je ne tire aucun bénéfice", expliquait un Redding dépité.

L'ancien pilote Pramac ne semble pas en mesure de trouver un début de piste pour corriger ce problème : "J’essayais d’en obtenir plus mais il n’y avait rien, que du patinage. Je ne sais pas quoi faire ; je suis rentré car ce putain de patinage n’arrêtait jamais. Je me suis dit que je perdais juste mon temps, je risque ma vie pour rien. Je pourrais pousser encore plus fort, et le résultat serait le même. C’est difficile, car je sais ce qui se passe mais je ne peux pas mettre le doigt dessus pour le faire progresser."

Les 25 tours de course risquent de s'annoncer très difficiles pour un Redding qui n'a terminé qu'une seule fois dans les points depuis le début de saison, lors du Grand Prix d'Argentine.

Avec Guillaume Navarro

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