Actualités

2018, "l'une des meilleures saisons" aux yeux d'Aspar

Pour le multiple Champion du monde des années 80, le MotoGP connaît actuellement l'une de ses périodes les plus fastes, et ce en dépit des quatre titres conquis par Márquez sur ces cinq dernières années.

Andrea Dovizioso, Ducati Team, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, au départ

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Jorge Lorenzo, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Podium : le deuxième, Marc Marquez, Repsol Honda Team, le vainqueur, Jorge Lorenzo, Ducati Team, le troisième, Andrea Dovizioso, Ducati Team
Jorge Lorenzo, Ducati Team, Marc Marquez, Repsol Honda Team
Bradley Smith, Red Bull KTM Factory Racing
Jorge Lorenzo, Ducati Team
La foule
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Marc Marquez, Repsol Honda Team
Franco Morbidelli, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS
Le vainqueur Jorge Lorenzo, Ducati Team

Cela ne vous aura certainement pas échappé, le MotoGP traverse actuellement, et ce depuis déjà plusieurs saisons, l'une de ses périodes les plus exaltantes, et ce en dépit de la domination de Marc Márquez depuis son arrivée dans la discipline en 2013.

En effet, si le numéro 93 tient une nouvelle fois le haut du pavé cette saison et totalise pour l'heure 59 points d'avance sur son dauphin Valentino Rossi, la quasi-totalité des courses disputées offrent un spectacle à nul autre pareil dans les sports mécaniques.

Un spectacle toujours prenant en piste

L'un des derniers épisodes en date, lors du Grand Prix d'Autriche au début du mois, et son dernier tour endiablé entre Jorge Lorenzo et Marc Márquez, est un bon exemple de l'animation qui règne en piste lors de chaque week-end de course de la catégorie reine.

Une situation qui tient beaucoup aux évolutions du règlement ces dernières années selon José "Aspar" Martínez, référence en piste dans les années 1980 et actuel patron de l'Ángel Nieto Team, pour qui les écarts entre les pilotes se sont considérablement réduits, notamment cette année.

Lire aussi :

"Nous vivons l’une des meilleures saisons", lance-t-il. "La réglementation introduite il y a quelques années a rendu les choses plus homogènes, de la même façon que c’était déjà dans les plus petites catégories que sont le Moto3 et le Moto2."

Et si les équipes officielles conservent encore un avantage logique dans le développement des machines, certaines structures satellites parviennent à leur faire de l'ombre. Il n'y a qu'à voir les performances de Tech3 vis-à-vis de Yamaha, et même dans une certaine mesure de LCR, où les performances de Cal Crutchlow ont permis à celui-ci de s'imposer en Argentine et de signer une pole position à Jerez en début de saison.

"En MotoGP, les [équipes] usines ont toujours un petit avantage", reprend Martínez. "Elles ont toujours de petits détails qui sont différents, mais nous avons 16 pilotes qui roulent dans la même seconde, et c'est quelque chose qui n'était jamais arrivé auparavant. Lors des Grands Prix des Pays-Bas, d'Allemagne, de République Tchèque et d'Autriche, nous avons vu de belles courses, avec beaucoup de dépassements. Nous vivons la saison la plus homogène, que ce soit au niveau des pilotes ou de la technologie."

Une pluralité de prétendants à la victoire

Aujourd'hui, plusieurs pilotes peuvent légitimement prétendre à la victoire. Outre Márquez et Dovizioso, déjà en lutte l'an dernier pour le titre, le championnat a connu un regain d'intérêt en 2018 avec le retour au sommet de Jorge Lorenzo.

Dans le même temps, si Yamaha piétine depuis désormais plus d'un an, on ne peut exclure un retour au premier plan du constructeur japonais dans un proche avenir, surtout avec des pilotes du calibre de Valentino Rossi et Maverick Viñales.

Lire aussi :

"Sans aucun doute, nous voyons Lorenzo progresser chez Ducati", observe le patron espagnol. "Concernant Dovizioso, on s'attendait déjà à ce qu'il soit à ce niveau, car l'an dernier il faisait partie des pilotes à battre, avec Marc. La déception, c'est Yamaha. Nous allons voir s'ils vont réussir à se reprendre un peu, car ce serait bien que Maverick [Viñales] et Valentino [Rossi] franchissent un cap, bien qu'en milieu de saison je ne pense pas que cela soit facile, honnêtement. Je dois dire que les samedis après-midi, au sein de l'équipe nous prenons les paris sur le top 3 et, bien sûr, Marc en fait toujours partie, mais ce n'est pas facile de dire ce qu'il va se passer le dimanche, car un pilote peut toujours se joindre à la bataille."

Reste que Márquez, outre ses performances en piste, a développé au fil des saisons une qualité essentielle à tout pilote voulant viser le titre : la capacité à maximiser toutes les situations, et à jouer sur le long terme parfois au détriment du plaisir d'une victoire immédiate. Des aptitudes de gestion qui pourraient bien être déterminantes dans sa quête d'un cinquième titre en 2018.

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Le défi de Márquez en 2019 ? Essayer de battre Lorenzo
Article suivant Rabat : "J'avais la jambe tordue en S"

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France