Bagnaia "bouche bée" derrière Lorenzo, avant de le dépasser

Distancé de seulement 0"648 lors de son premier test en tant que pilote Pramac, Bagnaia a impressionné ses nouveaux collègues autant que lui-même a été impressionné par les top pilotes qu'il a croisés en piste.

Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing

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Gold and Goose / Motorsport Images

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Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing
Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing
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Francesco Bagnaia, Pramac Racing
Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing
Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing
Johann Zarco, Red Bull KTM Factory Racing, Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing
Francesco Bagnaia, Alma Pramac Racing

Parmi les quatre rookies qui ont pris leurs marques avec le MotoGP cette semaine, à Valence, Pecco Bagnaia est celui qui s'est le plus distingué en se classant à cinq petits millièmes du top 10 à l'issue des deux jours de roulage.

Humble et posé pour ses débuts, le Turinois s'est offert un petit plaisir, celui de rejoindre et de dépasser Jorge Lorenzo, non sans être impressionné par celui qui quitte le giron Ducati au moment où lui y fait son entrée.

"Être derrière un pilote comme Lorenzo, ça fait de l'effet", témoignait-il. "Quand je l'ai vu de loin, je n'ai pas très bien compris de qui il s'agissait, je pensais que c'était Oliveira, mais quand je suis arrivé derrière lui, j'ai vu que c'était Jorge. Quand j'ai vu comment il pilotait, ça m'a un peu laissé bouche bée ! C'est comme si je m'étais retrouvé avec Vale, Márquez ou Dovi. D'ailleurs, Dovi je l'ai croisé en fin de journée. C'est toujours beau d'être aussi près d'un pilote comme ça."

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Sous peu, Pecco Bagnaia s'attend aussi à rouler aux côtés de son mentor, Valentino Rossi, patron de l'académie de pilotes dont il fait partie. "Ce qui est beau c'est que je suis né en 97 et Valentino a commencé dans le championnat en 96, c'est incroyable. Partager la piste avec lui c'est quelque chose de dingue pour moi, j'aurais aimé le voir [mercredi], mais ça n'a pas été possible. J'ai juste suivi Dovi et j'ai vu à quel point il est important d'incliner la moto et de la relever en sortie de virage. C'est énorme pour moi."

À moins d'une seconde du leader

Si le pilotage d'une MotoGP n'était pas une première pour lui, un premier test lui ayant été offert il y a deux ans à la suite d'un pari, cette séance marquait tout de même un cap important pour le Champion du monde Moto2, désormais titulaire du team Pramac et prêt à disputer sa première saison, sous l'œil bienveillant et non moins attentif de Ducati.

"Je ne me serais jamais attendu à être à moins d'une seconde pour mon premier test ! Ce qui me plaît beaucoup c'est le feeling que j'arrive à avoir avec la moto, car je ne trouve pas de points défavorables par rapport à la Moto2, tout m'a l'air mieux", se réjouissait-il auprès de Sky Italia. "Les sensations sont très belles. Être aussi rapide en ligne droite et sentir la vraie puissance, c'est vraiment génial. Ce que j'ai pu ressentir, c'est la facilité de connexion entre les gaz et le pneu arrière. Je suis vraiment content d'avoir trouvé ce feeling assez vite."

Après ces deux premiers jours en piste, Bagnaia avait identifié son besoin immédiat : travailler sur les freins afin d'être plus efficace, ce qu'il s'efforcera de faire dès la semaine prochaine à Jerez, lors du prochain test. "Aujourd'hui [mercredi], on a plus travaillé sur les trajectoires en sortie de virage et ça a été positif, j'ai beaucoup progressé. Pour les prochains jours de test, je dois travailler sur les points de freinage, parce que j'y perds un peu de temps, mais je pense que c'est normal. Je suis très content du travail qu'on a fait avec le team et la moto", se félicite-t-il.

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"Ma première impression c'est que c'est une moto très puissante, elle est très rapide, très stable au freinage et j'ai beaucoup aimé ça", détaille le pilote italien, qui a savouré son premier run, mardi. "C'était vraiment impressionnant. À mon avis, c’est une chose à laquelle on ne s'habitue jamais parce que c'est toujours plus fort, c'est incroyable !"

S'il a utilisé peu d'électronique mardi afin de mieux ressentir ses sensations avec la moto, Pecco Bagnaia a été guidé par son équipe le lendemain pour commencer à appréhender ce domaine, notamment en utilisant plus de traction control. Aidé par un groupe technique dirigé par Cristian Gabarrini, ingénieur de Jorge Lorenzo il y a encore quelques jours, il a également commencé à travailler sur son style de pilotage, puis sur les réglages afin de mener la moto dans une direction qui lui convienne.

"Je suis vraiment satisfait du travail qu'on est en train de faire et qu'n a fait parce qu'on a déjà trouvé un chemin à suivre. À Jerez on essaiera à nouveau de repartir de zéro pour encore progresser, mais pour le moment je suis vraiment satisfait de la moto et du team."

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