Bastianini espère éviter le "désastre" en qualifs avec sa Ducati 2021
Après une très bonne seconde partie de saison 2021, Enea Bastianini veut poursuivre sur sa dynamique chez Gresini en 2022, tout en progressant et en s'appuyant sur une Ducati qu'il couvre de louanges.

Après une première saison en MotoGP chez Avintia, Enea Bastianini s'apprête à débuter sa seconde campagne en catégorie reine au sein d'un team Gresini redevenu indépendant mais qui sera équipé des redoutables et nombreuses Ducati. Le pilote italien, qui avait fait ses débuts en Moto3 en 2014 au sein de l'équipe fondée par Fausto Gresini, a signé deux podiums l'an passé, terminant troisième des Grands Prix de Saint-Marin et d'Émilie-Romagne.
Ses performances globales avaient été particulièrement remarquées en seconde partie de saison, lui qui était au guidon d'une version 2019 de la Desmosedici. Cette année, il bénéficiera de la spécification d'usine 2021, qu'il a pu tester lors des essais de Jerez en novembre dernier. Interrogé par Motorsport.com sur les différences principales entre les deux machines lors de la présentation de Gresini, Bastianini n'a pas caché les nombreux avantages de la version évoluée, en dépit d'un roulage pour le moment limité.
"Je n'ai essayé cette moto que sur un seul circuit pour l'instant, à Jerez, mais lorsque je l'ai pilotée pour la première fois, j'ai pu constater qu'elle était plus facile et que [j'étais] plus détendu pendant la séance", a-t-il déclaré. "Aussi, quand vous attaquez, vous pouvez faire quelques erreurs et, au final, ne pas perdre beaucoup de temps et c'est important. Mais aussi, quand je l'ai essayée, j'ai pu voir aussi [que je pouvais pousser] plus au freinage, je peux freiner plus tard par rapport à la moto 2019, mais aussi [avec] moins de mouvements, et pour les qualifications, c'est déterminant."

La Ducati Gresini d'Enea Bastianini
La vitesse de passage en virage de la spécification 2021 est également un point mis en avant par Bastianini : "Lorsque j'ai essayé la moto 2021 pour la première fois, dès le début, mon feeling a été meilleur en pilotant la moto. L'ADN de la Ducati est incroyable pour moi. De même, en milieu de virage, vous pouvez avoir plus de vitesse et c'est important pour les courses, pour économiser les pneus, mais je pense que ce n'est pas mon plus gros problème en course."
Sa fin de saison tonitruante sur une machine de 2019 et au sein d'une équipe modeste a forcément attiré l'attention de beaucoup d'observateurs, et l'Italien reconnaît de ce fait que les attentes sont "élevées" en 2022. Il est notamment conscient qu'il va devoir corriger l'un de ses points faibles, à savoir le rythme en qualifications, lui qui n'est parti du top 12 qu'à une seule reprise l'an passé.
"Les attentes pour cette saison sont élevées parce que l'année dernière, surtout pendant la dernière partie de la campagne, nous avons fait deux podiums, et je me suis dit que je pouvais être compétitif en MotoGP. Pour cette année, je dois m'améliorer, parce que l'année dernière j'ai beaucoup appris dans la catégorie et désormais je dois être plus régulier pendant la saison. Pendant les qualifications aussi, parce que toutes mes qualifications l'année dernière ont été un désastre, mais à présent, avec cette moto, pour moi ce sera plus facile de faire des tours plus rapides en qualifs."
Avec Lewis Duncan
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