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Bastianini arrive in extremis à Losail pour ses débuts en MotoGP

Enea Bastianini attendait ce 5 mars avec impatience, et pourtant il a bien failli manquer son premier rendez-vous avec la Desmosedici. Il a toutefois finalement pu présenter les tests COVID-19 négatifs nécessaires pour se rendre à Losail.

Enea Bastianini, Esponsorama Racing

Enea Bastianini, Esponsorama Racing

Ducati Corse

Les rookies du championnat 2021 sont à Losail ce vendredi pour entamer, aux côtés des pilotes essayeurs, les tests de pré-saison en vue de leur première campagne MotoGP. Un rendez-vous très attendu pour les petits nouveaux et leurs équipes, alors que les chamboulements engendrés par le COVID-19 cet hiver ont repoussé ce rendez-vous à trois semaines seulement de leur premier Grand Prix.

"Malheureusement, les rookies n'ont pas encore eu d'opportunité de monter sur la MotoGP, car il n'y a pas eu de tests à la fin de la saison passée et ceux de Sepang ont dû être annulés. Ils se sont donc entraînés quelques fois sur la Panigale V4, ils ont eu du temps de piste, mais la MotoGP est bien sûr très différente et ce sera excitant de les voir enfin à son guidon", se réjouit Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati, auprès du site officiel du MotoGP.

Outre Lorenzo Savadori, qui a déjà eu l'opportunité de disputer deux Grands Prix en fin de saison dernière (mais qui reste rookie selon les termes du règlement), les trois grands débutants de cette saison sont tous alignés par des équipes Ducati. Parmi eux, Enea Bastianini a bien cru devoir encore un peu retarder sa découverte de la Desmosedici. Le Champion du monde Moto2 n'a en effet pas pu quitter l'Italie lundi comme prévu, la faute à un test de détection du COVID-19 qui n'a pas rendu à temps le résultat escompté.

"Ce qui s'est passé, c'est qu'il a fait le premier test PCR dans un laboratoire local le 27 [février], et quand ils ont reçu le résultat, il n'était pas clair", explique Paolo Ciabatti. "Nous avons donc décidé de lui faire repasser le test lundi, ce qu'il a fait en obtenant un résultat négatif, puis il en a refait un autre au bout de 48 heures, mercredi, et heureusement il était à nouveau négatif. Il a donc été autorisé à partir, mais malheureusement à cause de ce premier résultat, qui n'était pas clair, nous n'avons pas pu le prendre avec nous sur le vol de lundi."

Enea Bastianini a pu quitter l'Italie jeudi, direction Doha, où l'attendait la suite du protocole. Un autre test est en effet obligatoire à l'arrivée à l'aéroport, après quoi les membres du paddock doivent s'isoler dans leur chambre d'hôtel en attendant le résultat. C'est seulement muni de ce dernier sésame que le jeune pilote a pu quitter son hôtel et rejoindre le circuit ce samedi. Il pourra donc, comme ses collègues, prendre la piste pour ce premier roulage. Pour le moment, les essais officiellement entamés à 12h heure française sont toutefois très calmes, un fort vent chargé de sable balayant la piste qatarie.

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Dans un entretien avec Motorsport.com réalisé depuis le circuit, le responsable italien a décrit ce voyage vers le Qatar, très encadré, et le protocole strict auquel chacun doit se soumettre. "Le groupe Ducati est arrivé lundi après-midi sur un vol charter et, comme tout le monde, nous avons fait un test PCR à l'aéroport. Chacun a dû attendre dans sa chambre d'hôtel pendant 24 à 26 heures", a-t-il expliqué.

"Nous sommes dans une situation assez particulière car nous ne pouvons quitter ni l'hôtel ni le circuit, nous devons nous rendre d'un point à l'autre tous ensemble dans un bus, nous ne pouvons pas sortir et ni aller dîner au restaurant. Telle est la situation, malheureusement, et nous devons l'accepter et vivre avec. Au final, si cela nous permet de maintenir les tests et les courses, nous l'accepterons volontiers."

D'après Paolo Ciabatti, les membres des équipes Ducati devraient rentrer en Italie entre les tests, qui prennent fin le 12 mars, et le premier Grand Prix, qui se tiendra sur le même circuit du 26 au 28 mars. "En principe, oui", nous indique-t-il. "Nous avons organisé un vol charter, et en accord avec le ministère italien de la Santé, nous tous qui serons sur ce vol, après avoir passé un test PCR, pourrons retourner en Italie sans avoir à observer une quarantaine."

"Dans des conditions normales, nous ne pourrions pas rentrer, parce qu'en ce moment, pour entrer dans notre pays, il faut se confiner pendant deux semaines. Après avoir étudié la question et avoir travaillé pendant des semaines avec [le ministère de] la Santé, nous sommes arrivés à un système qui permet de profiter de cette semaine de repos entre les tests et la course."

Propos recueillis par Germán Garcia Casanova

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