Contenu spécial

Bilan 2015 - Bonnes bases mais saison frustrante pour Aleix Espargaró

Auteur d'une excellente saison 2014 en Open, Aleix Espargaró n'a pas réussi à faire aussi bien cette année au guidon de la nouvelle Suzuki.

Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP

Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP

Suzuki MotoGP

Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro et Maverick Viñales, Team Suzuki MotoGP
Le poleman Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP
Aleix Espargaro, Team Suzuki MotoGP

Dès l'arrivée du premier Grand Prix, il n'acceptait qu'avec frilosité sa onzième place : "Je ne peux pas dire que je sois ravi de ce résultat, car c'est probablement la plus mauvaise place que j'aie occupée depuis la saison dernière. Franchement, je pensais me classer plus haut." Huit mois plus tard, sa déception était la même à l'heure de tirer le bilan de la saison, qu'il a également conclue au onzième rang.

Cette frustration d'Espargaró vient du manque d'évolution technique de la GSX-RR. Peu de mises à jours et, en particulier, une boîte de vitesses seamless attendue durant des mois pour ne finalement être proposée que lors des essais hivernaux, voilà qui a agacé l'Espagnol. Côté moteur aussi, l'équipe dirigée par Davide Brivio a longuement attendu une aide du constructeur afin de compenser un manque de puissance apparu évident dès l'entame de la saison.

S'il est incontestable que la Suzuki a souffert de ces faiblesses de bout en bout de la saison, de premières étapes importantes ont en revanche été franchies. Trois ans après le retrait de la marque d'Hamamatsu du MotoGP, le châssis de la nouvelle machine a su convaincre qu'il était bien né et la nouvelle structure montée autour de Brivio a fait ses preuves.

Un leader naturel

Côté pilotes également, pas de mauvais choix. Et c'est Aleix Espargaró qui s'en sort avec les honneurs. Au regard du challenge relevé, il aurait de quoi se satisfaire puisqu'il a contribué à immédiatement replacer Suzuki sous le feu des projecteurs.

Ce fut d'abord le cas en qualifications, un exercice rendu plus abordable pour Suzuki grâce aux concessions règlementaires - et en particulier l'accès à une gamme de pneus plus tendre que les Honda ou Yamaha. Dix-sept participations à la Q2 (c'est-à-dire une seule qualification au-delà de la douzième place) dont dix fois en s'y qualifiant directement grâce à des essais libres réussis : Espargaró a fait des envieux. Et que dire de sa pole position à Barcelone?

Ses performances en qualifications font de lui le septième meilleur pilote de la saison dans cet exercice. Et il a beau avoir fait mieux que les pilotes satellites Honda et Yamaha, ses gommes tendres n'en sont pas la seule explication puisqu'il s'est montré bien supérieur aux Pramac, par exemple, et a fait à peine moins bien qu'Andrea Dovizioso. 

La confirmation en course s'est avérée plus compliquée. Les défauts de la GSX-RR y ont été évidents, à l'image de la manche de Barcelone : les deux pilotes Suzuki partaient en tête de la grille (une première depuis 1993!), mais Aleix avait déjà perdu huit places à la fin de la ligne droite… Le constat était accablant : "J'étais tellement fier d'être en tête de la grille… J'ai pris un très bon départ, mais le premier virage se trouve très loin de la ligne de départ et on manque d'accélération : dès que j'ai passé la seconde, j'ai commencé à perdre des places parce qu'on utilise un embrayage normal au lieu du système seamless de nos adversaires Factory."

Malgré ces désillusions, Aleix Espargaró a incontestablement pris les rênes de son équipe, dominant son coéquipier à treize reprises. Il a pourtant connu trois abandons sur chute et sa série noire du printemps a d'ailleurs failli lui coûter très cher car son accident du Mans lui a valu une rupture de ligament dans la main et bien des douleurs dans le dos. La dure loi des accidents s'est rappelée à lui une fois la saison terminée, puisqu'une chute à l'entraînement lui a coûté sa participation aux derniers essais de l'année, où la boîte seamless était enfin proposée.

Il est temps désormais de concentrer son attention sur 2016, une année qu'il veut absolument en progrès. "Nous avons maintenant un long hiver pour travailler et améliorer la moto, parce que les progrès que l'on a accomplis pendant l'année n'ont pas été suffisants et ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. On s'est battu pour rester dans le top 10, mais on a besoin de beaucoup progresser," résume-t-il. "Le point positif, c'est qu'on dispose désormais d'une année d'expérience, qui peut être exploitée pour la saison prochaine. On a des références et des données pour toutes les pistes et cela va faciliter notre travail."

Aleix Espargaró en 2015

GP disputés

18

Meilleur résultat

6e (Aragón)

Meilleure qualification

1er (Catalogne)

Victoires

0

Podiums

0

Meilleurs tours

0

Pole positions

1

Abandons

3

Points

105

Classement Championnat

11e

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Valentino Rossi retire son appel auprès du Tribunal Arbitral du Sport
Article suivant Petrucci - Objectif atteint en 2015, vers d'autres surprises en 2016?

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France