La bonne série de Petrucci a connu un coup d'arrêt en Allemagne

Le pilote italien est rentré dans le rang sur le Sachsenring, notamment en raison d'une mauvaise gestion de son pneu arrière.

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Danilo Petrucci, Pramac Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Cal Crutchlow, Team LCR Honda, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Le poleman Marc Marquez, Repsol Honda Team, le deuxième, Danilo Petrucci, Pramac Racing, le troisième, Dani Pedrosa, Repsol Honda Team
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing manque de chuter
Danilo Petrucci, Pramac Racing
Danilo Petrucci, Pramac Racing

Pour Danilo Petrucci, le dénouement du Grand Prix d'Allemagne est quelque peu venu gâcher la fête dimanche. Inscrit dans une dynamique des plus positives depuis trois courses, lors desquelles il avait signé deux podiums – d'abord au Mugello, puis à Assen –, le pilote Pramac a cette fois-ci dû se contenter d'une arrivée au-delà de la dixième place, bien en-deçà de ce qu'il pouvait viser dans la Saxe.

Pourtant, l'Italien s'était donné les moyens de ses ambitions lors des qualifications, où il n'a pas failli à sa réputation de pilote redoutable sous la pluie, engrangeant ainsi sa troisième première ligne cette saison (sa troisième consécutive et sa troisième tout court en MotoGP du reste). 

Las, comme bon nombre de pilotes, notamment chez Ducati, le transalpin n'a guère eu la possibilité de confirmer en course. Le niveau de compétitivité des Honda officielles a bien sûr joué dans la balance, au même titre qu'un Jonas Folger survolté devant le public germanique.

Mais le mal qui a accablé le numéro 9 réside dans l'effondrement, dès la fin de la première boucle, de son pneu arrière. "Je suis désolé de comment les choses se sont déroulées", regrettait-il après coup. "Si je dois être honnête, j'ai eu des sensations étranges dès le premier tour."

Petrucci avait en effet fait le choix de recourir à la gomme medium pour ce Grand Prix, un composé qu'il espérait pouvoir lui octroyer l'adhérence nécessaire pour, à défaut de victoire, au moins défendre ses chances en quête d'un nouveau podium.

Ce ne fut pas le cas, et l'Italien a dû se rendre à l'évidence en rétrogradant progressivement dans la hiérarchie au fil des tours. Celui-ci a bien essayé de résister aux alentours du neuvième tour aux attaques de ses compatriotes, Valentino Rossi et Andrea Dovizioso, mais a dû céder jusqu'à se voir rejeter à la 12e place, dont il a hérité après la chute d'Andrea Iannone en fin d'épreuve.

Une vitesse de pointe compromise

Dans ces conditions, pas même la puissance du moteur Ducati ne lui a permis de se défendre, alors que le natif de Terni a souvent peiné en sortie de virage, et notamment du dernier, qui conditionne la ligne droite principale.

D'où un délai allongé pour atteindre la vitesse de pointe généralement supérieure procurée par le bloc de Bologne. "Durant la course j'ai rencontré des difficultés pour continuer à faire fonctionner la moto, car dans chaque virage à gauche elle semblait être à la limite", reprend-il. "Ils [les autres pilotes] m'ont passé dans la ligne droite, ce qui ne m'arrive jamais, malheureusement le pneu arrière ne m'a pas permis de m'exprimer."

Tout n'est cependant pas à jeter de ce week-end allemand pour Petrucci. D'abord, force est de constater que la mentalité de l'Italien a changé depuis quelques manches. Pareille déception aurait sans doute été moins perceptible si celui-ci ne nous avait pas habitués auparavant à des résultats de meilleure facture, ce qui est a priori plutôt bon signe.

Ensuite, parce que sa bonne série actuelle a sans doute convaincu Pramac qu'il était l'homme pouvant emmener le projet de l'équipe en 2018, ce qui s'est concrétisé par une prolongation de son contrat au sein du team italien pour une quatrième saison.

De quoi faire oublier sa position perdue au championnat face à Jonas Folger. Reste maintenant à profiter du break de juillet pour refaire le plein d'énergie, et repartir sur les bases si élevées sur lesquelles ont récemment reposé les performances de l'Italien.

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