Le MotoGP espère garder 21 GP malgré les doutes pour l'Asie
Carmelo Ezpeleta a bon espoir que les 21 Grands Prix prévus au calendrier 2022 aient lieu, et en promet un minimum de 19. Le GP du Japon fait partie des épreuves encore menacées par la crise sanitaire.
Le calendrier 2022 du MotoGP reste provisoire, la crise sanitaire faisant toujours peser une certaine incertitude sur les prochains mois. La situation s'est améliorée, au point de permettre une tournée outre-mer inédite depuis la saison 2019, qui notamment a vu les pilotes découvrir le GP d'Indonésie et retrouver le GP d'Argentine, tandis que pour la première fois depuis le début de la pandémie, les masques n'étaient pas obligatoires dans le paddock d'Austin.
La saison européenne débute cette semaine et le déroulement des prochaines manches ne suscite pas d'inquiétude. À court terme, le principal défi du championnat n'est pas le COVID-19 mais la guerre en Ukraine, qui a joué un rôle dans les problèmes logistiques ayant provoqué l'annulation d'une journée à Termas de Río Hondo. Cela renforce par ailleurs les tensions entre la Russie et la Finlande, qui doit accueillir son premier Grand Prix depuis 1982 au mois de juillet, cependant l'organisation de l'épreuve n'est à ce jour pas menacée.
La situation est plus floue pour les épreuves en Asie et en Australie annulées en raison du COVID-19 ces deux dernières années, certains des pays visités imposant encore de lourdes restrictions. Si la Malaisie a pu accueillir des tests de pré-saison, c'est parce que le MotoGP a obtenu une dérogation à condition de mettre en place une bulle sanitaire entre le circuit de Sepang et l'hôtel où logeait le personnel des équipes.
Carmelo Ezpeleta
Si les restrictions sont toujours nécessaires au moins d'octobre, cette solution pourra encore être mise en action afin de permettre l'organisation du GP de Malaisie et, selon Speedweek, le GP de Thaïlande pourrait adopter un protocole similaire. Le MotoGP a moins de certitudes pour les déplacements au Japon et en Australie, deux pays où les mesures ont été très strictes depuis deux ans. Une levée des restrictions sera ainsi nécessaire pour rentre le déplacement à Motegi possible, fin septembre.
"Nous partons du principe que les quarantaines imposées seront levées à temps pour le GP du Japon", a précisé Carmelo Ezpeleta à Speedweek, la densité du calendrier ne permettant pas de respecter les sept jours d'isolement actuellement imposés. "Si la quarantaine est maintenue, nous ne nous y rendrons évidemment pas."
Le PDG de Dorna Sports est également confiant pour la course de Phillip Island, avec le même impératif : "La Formule 1 a fait une course [en Australie] il y a une semaine. Si elle peut s'y produire, c'est également le cas pour nous. Si on ne nous impose pas non plus de quarantaine à l'automne, nous nous y rendrons."
À ce jour, Ezpeleta a donc bon espoir de maintenir l'intégralité du calendrier. "Nous avons prévu 21 courses et il y en aura au moins 19", a-t-il promis. En cas d'annulation de manches en Asie ou en Australie, le MotoGP pourrait revenir sur des circuits visités plus tôt dans l'année. En 2020, les doubles manches, disputées deux week-ends consécutifs sur un même tracé, ont été nombreuses, mais seul le Red Bull Ring a été dans cette situation en 2021, pour pallier l'annulation du GP de Finlande. Le MotoGP a en revanche retrouvé Misano et Portimão plusieurs semaines après une première visite.
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