Actualités

Catalunya - Il faudra du temps avant de définir le futur tracé MotoGP

Après le drame qui a touché le Championnat du monde à Barcelone, les pilotes MotoGP étaient plus nombreux à participer à la Commission de sécurité qui s'est réunie à Assen.

Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Officiels et pilotes à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Alex Rins, Paginas Amarillas HP 40, Johann Zarco, Ajo Motorsport
Officiels et pilotes à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Officiels et pilotes à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Xavi Vierge, Tech 3 Racing
Andrea Iannone, Ducati Team
Officiels et pilotes à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Loris Capirossi à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Hommage à Luis Salom
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing, Jorge Lorenzo, Yamaha Factory Racing
Officiels et pilotes à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Pilotes à l'emplacement de la chicane qui remplace le virage n°12
Tito Rabat, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS, dans le nouveau virage 10

Cette fois, seuls trois pilotes étaient absents parmi les engagés en catégorie reine (Redding, Bradl et Hernández) lorsque la réunion a eu lieu à son heure habituelle, vendredi après la première journée d'essais libres du Grand Prix des Pays-Bas. Comme ils l'avaient indiqué, Valentino Rossi et Jorge Lorenzo n'ont pas manqué ce rendez-vous, dont le principal sujet d'étude était le circuit de Catalunya afin de décider du tracé qui sera dorénavant utilisé.

Il y a trois semaines, le pilote Moto2 Luis Salom a été tué dans un choc contre sa moto alors que celle-ci venait de rebondir contre l'airfence du virage n°12, qu'emprunte le MotoGP mais pas la F1. Dans l'immédiat, la Commission de sécurité avait décidé de modifier le tracé et de se baser en grande partie sur celui qu'utilise la F1 à cet endroit, afin de maintenir la suite du Grand Prix. Il était toutefois essentiel d'aborder la question posément et en impliquant un maximum de pilotes, avant de prendre des directions pérennes.

Durant une heure, chacun a pu partager son avis sur la question en présence de Franco Uncini qui, en sa qualité d'Officiel de sécurité auprès de la Fédération Internationale de Motocyclisme (FIM), agit en médiateur entre les pilotes et les instances dirigeantes sur ces questions. Il s'agit de définir la ou les options rencontrant le plus grand consensus auprès des pilotes, afin que la FIM les propose au circuit de Montmeló, qui en évaluera ensuite la viabilité.

Deux solutions se dégagent

Pour l'heure, deux directions semblent se dégager. D'une part, conserver le tracé de la F1, avec sa chicane en remplacement du virage n°12 et en retouchant le virage n°9 ; le tout en adoptant, bien entendu, les mesures de sécurité adaptées au MotoGP, qu'il s'agisse des murs de bord de piste ou des voies de dégagement. La seconde option consisterait à revenir au tracé utilisé jusqu'à l'accident de Salom, mais avec un dégagement plus grand à l'extérieur du virage n°12. Elle paraît toutefois plus compliquée, compte tenu des coûts engendrés par les travaux.

"On n'a encore pris aucune décision définitive, premièrement parce qu'il n'est pas facile de résoudre ce problème", souligne Andrea Dovizioso. "Il faut voir si l'on peut enlever le mur et la tribune, ou bien si la meilleure option est d'optimiser le tracé de F1. Cela ne peut pas se décider en une demi-heure, il faut du temps et on va en parler calmement. Il faut surtout proposer des solutions qui soient possibles."

"On n'a encore rien décidé, parce qu'on a fait certaines requêtes", renchérit Valentino Rossi. "Pour moi, il sera très difficile de recommencer à utiliser le tracé normal du MotoGP. Je pense qu'on utilisera le tracé F1, avec certaines modifications." Et Rossi de préciser : "De toute façon, ils vont resurfacer Montmeló pour l'année prochaine, c'est déjà prévu et c'est très bien."

Franco Uncini doit désormais préparer un rapport qu'il présentera lors du Grand Prix d'Allemagne, avant d'exposer aux responsables du circuit de Catalunya les options les plus faisables. Quoi qu'il en soit, il semble que cette procédure s'annonce longue.

Assen et le Red Bull Ring aussi à l'étude

Valentino Rossi a par ailleurs fait savoir que les débats de la Commission de sécurité avaient porté sur deux autres circuits, celui d'Assen où vient de se dérouler la huitième manche de la saison et le Red Bull Ring, nouveau venu au calendrier avec une épreuve prévue en août.

"On a parlé d'Assen il y a deux ou trois points comme le freinage de la dernière chicane ou sa sortie où l'on a demandé à avoir plus de place. Ça n'est pas facile mais je crois qu'ils peuvent faire quelque chose. Globalement, Assen est une piste assez sûre même si elle est très rapide", indique le pilote italien.

"On a aussi parlé de l'Autriche, parce que certains y ont roulé et ont dit qu'il y avait deux ou trois endroits où l'on a besoin de plus de place", ajoute Rossi au sujet de l'hôte du Grand Prix d'Autriche, où la grande partie des équipes seront en essais en juillet mais où Honda a organisé deux événements promotionnels ces derniers mois en présence de ses pilotes officiels.

Avec Oriol Puigdemont

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Pedrosa s'est senti "un peu idiot" à l'arrêt de la course
Article suivant Laverty voudrait une Ducati récente pour rester en MotoGP

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France