"Ce ne sera pas une année facile" prévient Andrea Iannone

Le pilote italien est entré en 2015 dans le quinté de tête du MotoGP au sein de l'équipe officielle de Borgo Panigale et s'est ainsi imposé comme une étoile montante de la discipline. Le timing est parfait, sachant que les contrats de tous les pilotes officiels arriveront à échéance fin 2016…

Encadré par un manager aussi expérimenté qu'ambitieux pour son poulain - Carlo Pernat, ancien agent des Rossi, Biaggi, Capirossi, Simoncelli et tant d'autres - Iannone est suivi de près par les observateurs, au point que les spéculations ont déjà commencé quant à son avenir.

Alors, où sera-t-il en 2017? "C'est difficile à dire," répond Andrea Iannone dans un entretien à GPOne. S'il se sait courtisé, il veut pour l'instant rappeler son attachement à son employeur : "Il reste encore du temps. Il est certain que ce sera une année très chaude sur le marché des transferts. Mais, en ce qui me concerne, je suis bien chez Ducati et j'ai un rapport spécial avec tous les pilotes Ducati et tous les ingénieurs et les personnes avec lesquelles je travaille."

"J'ai débuté en MotoGP en 2013 avec Ducati, à un moment très difficile pour l'entreprise. A l'heure actuelle, les choses évoluent dans le bon sens, elles deviennent toujours plus positives et on arrive à très bien travailler. Gigi [Dall'Igna] est arrivé et beaucoup de choses ont changé. Je peux simplement dire que j'aimerais bien entendu pouvoir continuer avec [ce] côté italien et avec la moto avec laquelle j'ai débuté… On verra."

La bonne année pour Ducati?

Aussi importante soit la question contractuelle, Andrea Iannone sait pertinemment que c'est en piste qu'il doit continuer à construire son avenir. Auteur d'un très bon début de saison en 2015 avec un premier podium dès la manche initiale, pourrait-il être un outsider récurrent en 2016?

"Je m'attends à un championnat positif pour nous, les pilotes Ducati," indique-t-il. "J'espère pouvoir partir du bon pied, c'est très important, et continuer à évoluer pendant la saison comme on l'a déjà fait en 2015. Ce ne sera pas une année facile, parce qu'on a des adversaires très forts, qu'il s'agisse des marques et des motos ou des pilotes."

Si Andrea Iannone craint l'adversité, les pilotes Honda s'attendent, eux, à des surprises en début de championnat et l'expérience de Ducati avec le fournisseur de l'électronique désormais standardisée ne passe pas inaperçue…