"De bons repères et des chronos performants" pour Zarco

Parfois, il ne faut pas se fier aux apparences. C'est le cas pour la première journée de Johann Zarco. Car avec deux erreurs – dont une chute lors des EL2 –, on pourrait facilement croire que le Français est reparti sur les bases d'un nouveau week-end galère après celui du Mugello.

Pourtant, c'est plutôt l'optimisme qui prévaut ce vendredi soir, alors que le numéro 5 occupe pour l'heure le huitième chrono du classement des temps combinés. Comme il l'avait annoncé en Italie quand lui avait été posée la question de son état d'esprit en vue du Grand Prix de Catalogne, les récents essais menés ici lui ont permis de rapidement se remettre en jambe.

"Par rapport au test, les conditions sont plutôt similaires", a-t-il ainsi confirmé. "[On a rapidement repris] de bons repères, et des chronos performants. Donc ravi, avec ce sentiment que quand ça fonctionne, je sais piloter."

Alors que les pilotes s'étaient plaints l'an dernier d'un asphalte en mal d'adhérence à Montmeló, le nouveau revêtement semble avoir considérablement amélioré les choses. Mais comme au Mans l'année dernière, le resurfaçage du tracé a nécessité pour les pilotes de reprendre leurs marques et de chercher la limite.

Et si de l'aveu de la majorité des pilotes le nouveau tarmac apporte toute satisfaction, il reste cependant plus piégeur que celui du Mans selon Zarco. "Je pense qu'il y a moins de grip qu'au Mans", souligne-t-il. "Et il y a plus de différences entre la trajectoire et l'extérieur. Au Mans tu peux t'écarter et on sent que ça peut encore tenir. Mais là on s'écarte [à Montmeló] et ça ne tient plus."

Il faudra donc prendre garde, notamment au départ de la course, lorsque les écarts de trajectoire seront probablement légion.

Un pneu avant encore récalcitrant

Contrairement aux Yamaha officielles de l'an passé, Zarco assure ne pas avoir rencontré de problèmes de patinage. Cependant, il n'en va pas de même au niveau du pneu avant, avec lequel le Français n'est pas encore totalement à son aise, à l'instar d'un Maverick Viñales.

"Cet après-midi on a perdu un peu de confiance sur l'avant, par rapport au matin", décrit-il. "Je pense qu'on contrôle pas mal notre motricité à l'arrière ainsi que notre stabilité. Mais on n'a pas encore un [pneu] avant assez sûr, et c'est cela qui me gêne un peu."