Confusion après un incident avec le pneu de Redding
La quatrième séance d'essais libres du Grand Prix d'Argentine a été marquée par un incident impressionnant, impliquant la Ducati Pramac de Scott Redding.
Photo de: Mirco Lazzari
Si le pilote anglais a évité de justesse la chute, il s'est soudain arrêté dans la voie de dégagement, l'arrière de sa machine endommagé. Mais, surtout, la piste était jonchée de débris, notamment des morceaux du pneu arrière de la GP15, requérant une première interruption de séance afin de dégager le bitume.
La séance a rapidement repris et Scott Redding, notamment, a fait son retour en piste au guidon de sa seconde machine, non sans avoir entre temps choisi d'utiliser le pneu arrière hard en lieu et place du medium qu'il utilisait au moment de cet impressionnant incident.
Cependant les drapeaux rouges ont à nouveau été exposés quelques minutes plus tard, alors que la Ducati était ramenée aux stands et son pneu arrière promptement couvert pour éviter les regards inquisiteurs.
La plus grande confusion régnait alors dans les stands, dans l'attente d'une explication sur les événements. Francesco Guidotti, team manager de Pramac Racing, a fait savoir au micro de Sky Italia que la bande de roulement semblait s'être soudainement détachée, toutefois il apparaît que des analyses approfondies seront nécessaires afin de faire la lumière sur le problème.
"La situation n'est pas claire, c'est la raison pour laquelle nous avons exposé à nouveau le drapeau rouge, car nous travaillons pour la sécurité", a fait savoir Loris Capirossi, conseiller sécurité du championnat, au micro de BT Sport.
La séance d'essais libres a fini par reprendre pour les quatre minutes restantes et les qualifications viennent de débuter. "La situation est claire pour les qualifications parce qu'on n'y fait normalement que deux tours, c'est la raison pour laquelle Michelin a indiqué qu'il n'y avait pas de problème", a encore fait savoir Capirossi, sur le site officiel du MotoGP.
"Cependant, il nous faut comprendre ce soir ce qui s'est passé. Pour demain, on ne sait pas encore quels pneus [les pilotes] pourront utiliser ou pas", a conclu Loris Capirossi.
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