Crutchlow n'a "aucune idée" de comment il est resté sur la moto
Après avoir affiché un rythme correct sur le sec lors des EL1, le pilote anglais a connu une chute brutale de ses performances dans l'après-midi sur le mouillé.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
En un an, les choses ne semblent guère s'être améliorées pour les pilotes Honda en Malaisie. Car comme en 2016, il n'y a que Marc Márquez qui tire pour le moment son épingle du jeu à Sepang.
Seul qualifié direct pour la Q2 l'an passé, le numéro 93 avait par la suite été rejoint par Cal Crutchlow lors de la seconde partie des qualifications, avant que les deux hommes ne souffrent d'un manque criant d'adhérence en course.
Pour l'Anglais, dont l'expérience de l'an passé s'était achevée dans le bac à gravier, la situation n'a pas vraiment évolué, en particulier sur piste humide. Celui-ci a ainsi éprouvé de grandes difficultés à garder le contrôle de sa RC213V. "J’ai encore exactement les mêmes sensations sous la pluie, je n’ai absolument aucune idée de comment je suis resté sur la moto cet après-midi", a assuré le pilote LCR. "Il n’y a pas de grip, on n’a pas du tout de grip à l’arrière, et je ne peux même pas pencher la moto pour prendre le virage, l’arrière glisse, c’est ce qui s’est passé au Japon, et c’est ce qui s’est passé en Australie."
Plus d'une seconde et demie de retard sur Márquez
Alors qu'il a terminé la deuxième séance d'essais libres à une lointaine 14e place, à plus d'une seconde et demie de Márquez, Crutchlow n'explique pas un tel delta de performance avec l'Espagnol. "On ne peut pas expliquer pourquoi Marc est rapide sous la pluie", reprend-il. "On est compétitifs, mais on est absolument à la limite, juste pour faire la moitié du temps de Márquez."
Un scénario qui n'est pas nouveau pour l'Anglais, lui qui a connu cette saison plusieurs baisses de performance sur le mouillé, comme à Misano, ainsi que plusieurs chutes, la dernière en date étant celle survenue lors du warm-up de Phillip Island, et qui a bien failli le mettre sur la touche pour la manche australienne du calendrier.
"On doit s’améliorer sous la pluie, on doit vraiment énormément regarder ça, voir où est le problème, car on a eu quatre week-ends de course où on n’était pas compétitifs sous la pluie", insiste le natif de Coventry. "Plus tôt dans la saison, et lors de la pré-saison, quand on était en tests, c’était pas mal. Quand on compare à maintenant, c’est... Dani [Pedrosa] et moi sommes des pilotes totalement différents, l’un est lourd, l’autre non, et pourtant tous les deux nous ne sommes nulle part."
Avec Michaël Duforest
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