Di Giannantonio "traité comme un pilote pro et un bébé" chez VR46
Sitôt refermé le chapitre Gresini, Fabio Di Giannantonio est parti à la découverte de nouvelles méthodes en intégrant le team VR46. Comme à son habitude, il l'a fait avec beaucoup d'enthousiasme et un état d'esprit résolument positif, à la fois débutant et fort de ses deux saisons d'expérience.
Fabio Di Giannantonio s'est dit ravi de son premier contact avec le team VR46, dans lequel il a trouvé refuge juste après la fin du championnat. Signé pour un an par l'équipe de Valentino Rossi, le pilote italien a sauvé sa place sur la grille MotoGP alors que Marc Márquez le remplace chez Gresini Racing et que son avenir a un temps semblé bouché.
Rejoindre VR46 est finalement un excellent dénouement pour Di Giannantonio, qui va y piloter une Ducati pour la troisième année de suite. Il passe de la GP22 qu'il a menée à la victoire au GP du Qatar à la GP23, le modèle qui était fourni cette année aux pilotes de l'équipe d'usine et de Pramac Racing. C'est cette spec, dans la version utilisée par Johann Zarco lors du dernier Grand Prix, qui sera fournie aux frères Márquez, à Marco Bezzecchi et donc à Fabio Di Giannantonio.
Deux jours seulement après une dernière course rondement menée, dont il a passé l'arrivée juste derrière Pecco Bagnaia avant de reculer à la quatrième place après une pénalité, Fabio Di Giannantonio a vécu sa première journée dans le stand de sa nouvelle équipe, à la place précédemment occupée par Luca Marini. Et, fidèle à ses habitudes, il ne manquait pas d'enthousiasme à l'heure de débriefer cette prise de contact.
"Ça a été une super journée", s'est-il réjoui après le test mené à Valence. "Le team m'a super bien accueilli, je me suis senti vraiment à la maison avec toute l'équipe. J'ai vraiment eu de bonnes sensations avec tous les membres de l'équipe. Ils m'ont traité comme un pilote pro mais aussi comme un petit bébé, disons ! Dès que j'en avais besoin, ils étaient là pour m'aider, et c'est très bon signe. En piste, je pense qu'on a fait du bon boulot."
"L'équipe est formidable. Mes premières sensations ont été super. [...] Ça me met en confiance et ça me motive pour essayer de faire de mon mieux et les rendre fiers. Franchement, je trouve qu'on a fait un travail incroyable pendant toute la journée."
Di Giannantonio s'est d'abord échauffé avec la GP22 qu'il connaissait, avant de basculer sur le nouveau modèle pour finalement se classer septième avec 60 tours dans les roues. Aux côtés de son nouveau chef mécanicien, David Muñoz, il a cherché à comprendre tout ce qu'il allait devoir apprendre, qu'il s'agisse des personnes et des processus. "Les deux", a-t-il confirmé. "La méthode est différente, c'est sûr. La méthode de David [Muñoz] est assez différente de celle de Frankie [Carchedi], mais je me suis senti bien. Je vais clairement pouvoir apprendre beaucoup de choses."
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Fabio Di Giannantonio, VR46 Racing Team
"J'ai déjà commencé à apprendre plein de choses. C'est chouette pour moi, parce que je suis passionné de trucs techniques. Je pense donc que ça va me faire progresser", s'enthousiasmait-il alors. "Tous les membres de mon team sont super pros. Ils ont d'énormes connaissances. Ça a donc été une super première journée. Je peux déjà dire que j'apprends de nouvelles choses et c'est important pour ma progression."
Après une fin de championnat très remarquée, avec notamment sa victoire au Qatar mais plus largement une série de courses aux avant-postes alors qu'il avait jusqu'alors eu du mal à se faire à sa Ducati, Di Giannantonio s'est d'ores et déjà fixé pour objectif de poursuivre sur sa lancée.
"Ça va prendre un peu de temps, c'est sûr, parce qu'il faut qu'on apprenne à vraiment bien se connaître. Au final, on n'a fait qu'une journée. Je n'aime pas faire des comparaisons entre les équipes parce que ce sont des histoires différentes. Gresini a été le chapitre de ma croissance, et je pense que le chapitre de maintenant c'est d'être avec cette équipe. J'ai une bonne expérience de la moto et de la catégorie, ce qui va me permettre d'essayer d'obtenir de bons résultats, et je pense être au bon endroit pour que ça se fasse."
"L'année prochaine, je piloterai la GP23, donc la moto sera un peu différente", a-t-il prévenu, anticipant son besoin d'adaptation. "Il est certain qu’on a beaucoup de données de cette année, et des années précédentes aussi. Mais quand la moto change, même s’il n’y a que de petites choses, il faut faire attention avec les données."
"Le but est de poursuivre ma croissance et de recommencer là où nous avons fini, donc en livrant beaucoup de belles bagarres avec les gars qui sont au sommet, et en essayant d’obtenir plus de podiums Et de victoires !" a-t-il prévenu, sachant aussi ce dont a été capable VR46 cette année, avec notamment la troisième place de Marco Bezzecchi au championnat.
"On a beaucoup à faire. Il faut qu’on apprenne à se connaître les uns les autres, que j’apprenne à connaître les nouvelles méthodes que le team VR46 va m’inculquer. Il est certain que l’hiver va être long, mais je suis impatient de commencer à travailler avec eux. On verra, on a beaucoup de temps pour préparer la saison prochaine, mais pourquoi pas ? Au final, le potentiel est là, l’équipe est super et je grandis beaucoup, donc pourquoi pas ?"
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