Dix petits tours et puis s'en va pour Rossi

L'Italien a affiché un rythme particulièrement fringuant dans les premières boucles de course. Avant de déchanter face à la dégradation de ses pneumatiques.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Johann Zarco, Monster Yamaha Tech 3, Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing, Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Maverick Viñales, Yamaha Factory Racing,Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing
Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

L'illusion n'aura duré qu'une dizaine de tours pour Valentino Rossi. Si les qualifications ne s'étaient pas déroulées hier sous les meilleurs auspices pour le pilote Yamaha, contraint de s'élancer depuis la septième place sur la grille après avoir souffert de patinage samedi après-midi, les premiers tours de course ont laissé entrevoir une éclaircie dans un Grand Prix jusque-là bien sombre.

Le Docteur a ainsi pris un très bon départ, gagnant trois positions en l'espace de quelques virages pour se placer dans le sillage d'Andrea Dovizioso, et porter une attaque sur son compatriote à la fin de la première boucle.

Une tentative qui a échoué, le numéro 46 partant large à l'extérieur et laissant son adversaire reprendre instantanément le dessus à la ré-accélération. Mais si les dix tours suivants ont témoigné d'un rythme intéressant, permettant à la M1 de suivre la GP17 du futur vainqueur de l'épreuve, c'était pour mieux baisser en performance dans la seconde moitié de la course.

"Ce fut une course difficile pour moi et pour toute l’équipe, c’est certain", reconnaît Rossi. "Nous nous attendions à être plus rapides. En ce qui concerne le choix des pneus, je pense que nous faisons le maximum, et il ne faut pas avoir de regrets."

Mauvaise pioche au niveau de la gomme arrière

En chaussant le pneu dur à l'arrière, alors que les pilotes Ducati avaient pour leur part opté pour le tendre, tout comme son poursuivant Johann Zarco, le transalpin a longtemps attendu son tour en course, et la dégradation escomptée des enveloppes de ses rivaux.

Mais c'est finalement dans la position de l'arroseur arrosé que l'Italien s'est retrouvé. "J’étais assez optimiste car Dovizioso et Jorge Lorenzo avaient le [pneu] tendre à l’arrière. Marc Márquez et moi avions le dur et Zarco, derrière moi, avait le tendre. Donc je pensais que je pouvais me battre pour le podium", confesse-t-il. "J’étais solide dans le premier tour, et notre choix semblait être la bonne option pour nous. Mais après 12 tours, l’arrière est devenu très difficile à piloter. Ensuite, j’ai aussi fait une erreur au freinage, mais j’étais lent de toute manière."

Parti large dans le premier virage alors qu'il devançait son coéquipier Maverick Viñales ainsi que Zarco, Rossi a donc perdu tout le bénéfice de son bon début de course pour retrouver la place qui était la sienne au départ : la septième. 

Un résultat qui n'est pas à la hauteur des enjeux, alors que pourtant l'Italien n'a pas à rougir de son meilleur temps en course – le deuxième, en 1'24"443, un peu plus d'un dixième derrière Zarco. Mais le manque de grip à l'arrière n'a fait qu'empirer au fil des tours, jusqu'à devenir ingérable pour le pilote Yamaha. "On a deux Yamaha dans les tours les plus rapides, mais on doit trop ralentir [ensuite] et arrêter la bataille, ce qui nous fait arriver derrière", déplore-t-il. "On a eu ce problème de nombreuses fois cette année. On travaille dur et il semble que sur certaines pistes, on souffre moins. Mais quand on souffre comme ça, ça devient très difficile lors de la seconde moitié de course."

Des difficultés qui commencent également à se faire ressentir sur le plan comptable au championnat, alors qu'il accuse à présent 33 points de retard sur le leader Marc Marquez. "C'est très difficile avec 33 points de retard, mais aussi parce que nous ne sommes pas solides sur certains circuits, et que les Honda sont les motos qui ont fait le plus grand pas en avant depuis l’année dernière. Ils ont trouvé de très bonnes solutions pour ces conditions."

Gage donc à la marque aux trois diapasons d'en faire de même, si elle ne souhaite pas perdre pied au championnat face à la meilleure régularité de ses rivales.

Avec Guillaume Navarro

 

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Sans sa dernière attaque, Márquez n'aurait pas pu dormir
Article suivant En Autriche, Lorenzo a (enfin) vu le bout du tunnel

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France