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Dovizioso : "L'arrivée de Lorenzo a montré les limites de la moto"

Le pilote italien estime que la venue de Lorenzo chez Ducati a permis de mettre en avant les défauts de la Desmosedici.

Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Ducati Corse

Andrea Dovizioso, Ducati Team
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Andrea Dovizioso, Ducati Team

Le changement dans la continuité. Pour la cinquième année de suite, Andrea Dovizioso a rempilé en 2017 chez Ducati. Une belle longévité au sein d'une entité aussi exigeante que l'équipe italienne, mais qui n'a pas été cette année sans quelques changements majeurs, qui ont pu faire craindre une déstabilisation du pilote transalpin.

Changement d'abord au niveau de la réglementation technique, qui a interdit cette saison les ailerons, concept que la marque italienne avait initié il y a un peu plus de deux ans non seulement pour apporter un peu plus de stabilité à ses machines, mais également contrer le phénomène de wheelie, prédominant étant donné la puissance développée par le bloc italien.

Privée de l'un de ses atouts majeurs, d'aucuns pensaient que la nouvelle machine sortie des usines de Borgo Panigale, la GP17, allait accuser le coup cette année. C'est en effet le cas, mais selon le numéro 4, l'origine de ce manque de compétitivité est plus à chercher du côté du manque de solutions nouvelles apportées sur le nouveau prototype. "Nous ne sommes pas aussi compétitifs que ce que nous espérions", reconnaît-il au micro du site officiel du MotoGP. "Nous avons changé quelques petites choses sur la moto, mais elle reste très similaire à celle de l'an passé, mais sans les ailerons."

Malgré une deuxième place lors de la manche inaugurale du championnat que personne n'avait vraiment vu venir, Dovizioso est par la suite rentré dans le rang, avec un abandon en Argentine puis deux places dans le top 6 lors des deux dernières échéances, à Austin et Jerez.

Dovizioso a tiré un trait sur le championnat

Des résultats loin d'être suffisants pour rivaliser avec les Yamaha et les Honda, qui présentent un package bien plus complémentaire jusqu'ici. Sans œillères, Dovizioso s'est donc déjà fait une raison et a tiré un trait sur d'éventuels espoirs de titre, pourtant légitimes après les nets progrès observés l'an passé et sa victoire sur le Grand Prix de Malaisie, sa première depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne 2009.

"Durant la saison, vous ne pouvez pas changer beaucoup de choses sur la moto", explique-t-il. "Bien sûr, nous pouvons être plus compétitifs sur certaines courses, mais pour le moment nous n'avons pas la vitesse pour nous battre pour le championnat. Nous devons déjà penser à l'an prochain, si cela est notre objectif. Nous devons tout analyser et regarder sur quels domaines nous avons besoin de travailler."

Le problème est que la nouvelle Desmosedici présente pour ainsi dire les mêmes défauts que les années précédentes, avec notamment un comportement en virage qui reste encore aujourd'hui erratique. "La différence est assez grande si vous regardez la moto, mais le résultat final est plus ténu", nuance l'Italien. "C'est un peu plus léger, nous avons fait du bon travail, mais nous n'avons pas résolu nos limites de l'an passé. C'est pourquoi je ne suis pas surpris de là où nous sommes, et les virages sont un point [où nous devons progresser]."

L'autre changement cardinal pour Dovizioso cette année réside dans la venue d'un nouveau coéquipier au sein de l'équipe, un certain Jorge Lorenzo, triple Champion du monde de son état. 

Alors que d'aucuns lui promettaient l'enfer face au Majorquin, le transalpin estime au contraire que le recrutement de celui-ci a permis de mettre en exergue les loups présents sur la moto. "Avec le feedback de Jorge et son arrivée, tout cela a été rendu plus visible", observe-t-il, conscient que les difficultés de l'ancien pilote Yamaha au guidon de la GP17 ont pu faire taire les critiques quant à son propre niveau de pilotage.

Des défauts plus visibles grâce à Lorenzo

"Je suis très content de l'arrivée de Jorge, car il a beaucoup gagné, et fait partie des meilleurs pilotes au monde", rappelle Dovizioso. "Il est arrivé ce à quoi je m'attendais : il a mis du temps à s'adapter à la moto, car celle-ci est très différente [de la Yamaha]. Cela a permis de montrer à beaucoup de gens les limites de la moto. Beaucoup de personnes pensent que peut-être certains pilotes feraient mieux avec cette moto, mais je ne pense pas que ce soit le cas en ce moment. Jorge a montré cette réalité, et j'en suis content."

Mais loin de se défausser, l'Italien pense surtout que cette situation a permis à l'équipe d'infléchir son travail dans des zones jusque-là laissées de côté. "Je suis surtout content car cela peut nous donner la possibilité de concentrer nos efforts dans un domaine différent, et d'essayer d'améliorer la moto", reprend-il.

Des efforts qui sont pour le moment récompensés, tout du moins pour l'Espagnol, qui semble enfin s'être adapté à sa machine et plus précisément à l'usage de son frein à main, concept envers lequel il était pour ainsi dire étranger au sein de la marque aux trois diapasons. 

Dominateur lors des deux premières manches de la saison face à Lorenzo, Dovizioso a ainsi subi la loi de l'Ibère en qualifications lors des deux dernières épreuves, et en course à Jerez, où son coéquipier a décroché son premier podium avec Ducati. Une tendance que l'Italien serait bien inspiré d'inverser, s'il veut préserver un statut d'égal à égal avec son encombrant voisin de garage.

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