Dovizioso : "J'ai compris combien il est difficile d'être Valentino"
Le pilote Ducati a pu expérimenter à quel point il est compliqué de vivre un Grand Prix à domicile en étant au cœur de l'attention des tifosi, une expérience inédite pour lui.









Andrea Dovizioso a vécu une situation inédite lors du week-end de Misano. Non seulement il est arrivé sur son Grand Prix maison en tant que leader du championnat, mais il l'a fait en étant la cible de toutes les attentions du public italien, orphelin d'un Valentino Rossi contraint de manquer ce Grand Prix de Saint-Marin pour cause de blessure.
Le pilote Ducati concède qu'il a été très difficile pour lui de gérer toute l'affection des tifosi au cours du week-end. "Les courses italiennes sont éprouvantes en général. Mais cette année, en arrivant [à Misano] à la première place du championnat et avec la fracture de Valentino, j'ai reçu beaucoup plus de soutien de la part des tifosi", explique-t-il dans une interview à La Gazzetta dello Sport. "Il n'est pas possible de satisfaire tout le monde. Ça a été fatigant à gérer. Les fans italiens sont très pressants, sanguins."
Et ce n'est pas tant une question de pression, mais plutôt le fait d'être sans cesse observé toute la journée : "Il ne fait aucun doute que je n'ai jamais eu autant de soutien. Ça n'est pas une question de pression, je la gère toujours bien. Mais ce sont les yeux posés sur toi, les gens qui te veulent à chaque minute."
Cette expérience a permis à Andrea Dovizioso de mieux comprendre pourquoi Valentino Rossi s'est en quelque sorte isolé au cours de sa carrière, lui qui doit composer avec cette affection débordante depuis plus de 15 ans, et ce à chaque week-end de course.
"Même si je suis encore très loin de ce qu'il vit habituellement, je comprends à quel point il est difficile d'être Valentino Rossi dans tout ce qu'il fait. Et je comprends comment il a été obligé de s'isoler. Si on veut survivre, il faut se créer un bouclier parce que si on n'a pas le temps et l'espace pour être au plus haut niveau, au final on est pressé comme un citron et on doit arrêter", conclut-il.
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