Dovizioso à Misano, une victoire "qui veut dire beaucoup"

Un an après être monté pour la première fois sur le podium à Misano, Andrea Dovizioso a remporté le Grand Prix de Saint-Marin, à l'issue d'une prestation maîtrisée de bout en bout.

Podium : le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team avec le drapeau italien
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Le vainqueur, Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Podium : le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team, le deuxième, Marc Marquez, Repsol Honda Team, le troisième, Cal Crutchlow, Team LCR Honda
Andrea Dovizioso, Ducati Team
Podium : le vainqueur Andrea Dovizioso, Ducati Team
Andrea Dovizioso, Ducati Team

Le pilote italien a également permis à Ducati de remporter la manche de Misano pour la première fois depuis le succès de Casey Stoner en 2007, et de s'imposer lors des deux épreuves organisées en Italie, après la victoire de Jorge Lorenzo au Mugello.

Après s'être porté en tête du Grand Prix au sixième tour, le vice-Champion du monde en titre a immédiatement imprimé un rythme d'enfer pour porter son avance à près de trois secondes, et le tout sans prendre trop de risques !

"Je savais que Jorge voulait partir et attaquer directement, il n'a pas attaqué si fort que ça au début, peut-être à cause des pneus, je ne sais pas. Je l'ai donc dépassé, et puis j'ai essayé de préserver mes pneus et jouer avec les pilotes derrière moi. Comprendre leur vitesse, et à quel point j'étais à l'aise pour attaquer. J'ai fait un 1'32"6, mais je n'ai pas vraiment pris les risques maximums. Donc je savais qu'on avait une chance de gagner aujourd'hui."

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Dovizioso a toutefois dû attaquer de nouveau en fin d'épreuve, lorsque le duo Lorenzo-Márquez a réduit l'écart à 1"3. Une seule boucle rapide aura été suffisante à l'Italien, Jorge Lorenzo chutant à deux tours du drapeau à damier, et réduisant à néant ses chances de contester la victoire à son équipier.

"En fin de course, Jorge a essayé de me rattraper, et en général quand il est fort en fin d'épreuve il revient vraiment vite. J'ai dû attaquer de nouveau, mais je ne voulais pas faire d'erreur, car je pense que tout le monde était à la limite avec les pneus. Le grip en course était très bas par rapport aux essais, et on ne pouvait pas être agressif. J'ai pris de nouveaux risques, et je pense que sur le tour où il a chuté, j'ai fait un 1'32"8, et quand je l'ai fait, je savais que ça allait être suffisant pour le stopper."

L'Italien s'est cependant montré étonné quant au rythme imprimé par son collègue d'écurie en début d'épreuve. Là où Jorge Lorenzo nous a habitué, lors de ses années Yamaha et au cours de sa première victoire pour Ducati au Mugello, à un cavalier seul mené à fond, les temps au tour ne sont pas venus tout de suite pour la machine frappée du numéro 99.

Une situation à laquelle Andrea Dovizioso ne trouve pas de raison particulière : "Je ne sais pas ce qu'il avait dans son esprit, car je m'attendais à le voir être très rapide au début de la course, mais je ne pense pas qu'il a attaqué à 100% pour créer l'écart. Il économisait le pneu arrière je pense. Mais ce sont mes sensations. La limite du pneu avant était bien pire qu'en essais, et ça l'a peut-être affecté."

"Quand je l'ai dépassé, j'ai juste voulu le passer pour ne pas avoir la chaleur de sa moto, pas parce que je voulais mener nécessairement. Quand on mène c'est pire en général, mais avec les caractéristiques de nos pneus et de notre championnat pour l'instant, c'est mieux d'être devant."

Les tests, importants pour une victoire lui tenant à cœur

Le porteur du numéro 4 a également pointé le bien-fondé de la séance d'essais à laquelle a participé Ducati au mois d'août sur la piste du Misano World Circuit Marco Simoncelli. De quoi se construire une belle base sur laquelle il a fallu construire durant tout le week-end.

"On a très bien travaillé pendant les tests, on savait qu'on aurait une chance de nous battre, et durant le week-end, les conditions étaient vraiment différentes mais on comprenait bien ce qu'il fallait faire, travailler sur les petits détails. C'est vraiment bien de sentir ce que j'ai senti durant la course, je pouvais être propre, et garder de bons chronos. La moto a mieux fonctionné que l'an dernier, donc je suis très content de ça pour le futur."

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Ce meilleur fonctionnement de la Desmosedici a donc permis à Dovizioso de remporter une belle victoire à domicile, voulant dire beaucoup pour lui-même et pour la marque qui l'emploie…

"Cette victoire veut dire beaucoup, pour plusieurs raisons. Premièrement pour Ducati, car si ça fait depuis 2007 [qu'ils n'ont pas gagné à Misano, c'est que] la moto n'était pas bonne sur cette piste. Aujourd'hui, c'était la meilleure. Pour moi c'était très important de m'imposer ici à Misano car je n'ai jamais fait quelque chose de spécial sur ce circuit et c'était important de gagner à ce moment du championnat, avec la bataille, c'était très important car c'est l'un des meilleurs circuits de Jorge."

"Quand tu mènes beaucoup de tours, tu penses à beaucoup de choses donc quand le drapeau à damier est arrivé j'ai juste hurlé pendant tout le tour [d'honneur], et j'étais très satisfait. Quand tu peux penser, hurler pendant un tour, c'est très bien. C'est quelque chose qui n'arrive pas souvent dans une carrière. C'était bien", s'est-il remémoré, avec une pointe d'émotion.

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